Le Gouvernement burkinabè, sous l’égide du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, a organisé, le 16 novembre 2023 dans la salle polyvalente de Tenkodogo, les Journées internationales de la paix et de la tolérance. Placé sous le thème "La Culture des valeurs de tolérance et de vivre-ensemble : une contribution citoyenne à l’effort de paix au Burkina Faso", l’événement a réuni des personnalités de la région.

La tolérance et le vivre-ensemble dans un contexte sécuritaire fragile est le message clé de ces journées internationales de la paix. La cérémonie d’ouverture a débuté avec le mot de bienvenue de Ousmane OUATTARA, haut-commissaire de la province du Koulpélogo, représentant le Gouverneur de la région du Centre-Est.

Le haut-commissaire du Koulpelogo remercie le ministère pour la tenue effective de l’activité.

Selon le haut-commissaire, les journées de la paix et de la tolérance sont un tremplin à l’acceptation mutuelle, à la concorde et à l’unité. Il a salué les participants pour leur engagement en faveur de la tolérance et du vivre-ensemble.

Benjamin SOW, Directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix, a salué l’engagement de la jeunesse et des femmes qui travaillent dans la promotion des valeurs de tolérance et de paix. Il a mis en avant les nombreuses innovations de cette année mettant particulièrement l’accent sur la sensibilisation ciblée auprès de ces groupes, et soulignant leur rôle essentiel dans la construction d’un Burkina Faso de paix et de tolérance. Il ajoute que le choix du thème s’explique par les défis actuels du pays.

Le Directeur général chargé de la tolérance est satisfait de l’engagement des jeunes et des femmes.

M. SOW a conclu son discours en soulignant que si les Forces de défense et de sécurité (FDS) sont au front avec des armes, les civils doivent arborer leurs armes sous une forme différente, à savoir la promotion active des valeurs de tolérance et de paix.

En plus de la cérémonie commémorative, plusieurs activités ont couronné ces journées, à savoir la parenté à plaisanterie, le concours de slam et de poésie, ainsi que la course cycliste féminine pour interpeller les jeunes et les femmes sur leur responsabilité dans la construction du Burkina Faso.

Cette célébration va contribuer à une réflexion individuelle et collective des Burkinabè sur la nécessité de la paix, gage d’un développement durable.

Gérard BÉOGO, Observateur Civitac, Tenkodogo