Il a été organisé, le 7 février 2019 par la Direction régionale de la santé du Sahel, un atelier de validation du Plan de développement sanitaire régional et des Plans de développement sanitaire des districts de Dori et de Sebba. C’était dans la salle de réunions du gouvernorat de Dori, en présence de plusieurs responsables de services déconcentrés de l’Etat et d’associations intervenant dans le domaine de la santé.

La Direction régionale de la santé, à l’image des autres structures du ministère de la Santé, s’est engagée sur le chemin de la planification axée sur les résultats. Ce processus nécessite que les structures disposent de plans stratégiques qui puissent faciliter la planification annuelle. C’est ainsi que, grâce à l’appui financier de l’UNICEF, la Direction régionale de la santé du Sahel a entrepris l’élaboration de son Plan de développement sanitaire régional (PDSR) et des Plans de développement sanitaire des districts de Dori et de Sebba (PDSD) depuis le mois de juillet 2018. Le processus de rédaction des documents terminé, place à leur validation par tous les acteurs concernés de la région.
Le présidium composé du Secrétaire général de la région du Sahel (au milieu), du Président du Conseil régional du Sahel (à droite) et du Directeur régional de la santé du Sahel.
Ces documents visent à jeter les bases du développement harmonieux du secteur de la santé dans la région du Sahel au cours des cinq prochaines années (2019-2023). Il ambitionne de mobiliser toutes les énergies des acteurs dans la même direction. Et selon Vincent SAWADOGO, Secrétaire général de la région du Sahel, « les Plans ont été préparés minutieusement et, ensemble, tous les acteurs de la région verront comment faire pour anticiper sur d’éventuelles épidémies ou d’autres maux qui pourraient survenir au niveau de la région du Sahel ».

Le Plan de développement sanitaire régional concentre l’ensemble des problèmes que la région entend résoudre durant les cinq ans. Il se veut le document de référence pour l’ensemble des interventions en santé au niveau de la région du Sahel et permettra sans doute d’apporter de l’efficacité dans la mobilisation et l’orientation des ressources pour une optimisation des résultats, au grand bonheur de la population.
Des participants à l’atelier.
Pour le Directeur régional de la santé du Sahel, Hamed OUÉDRAOGO, ce plan va permettre de faire les investissements nécessaires pour relever le système, le maintenir et lui permettre de fournir des performances à la hauteur de la région sanitaire. « Il faut pour cela mettre à la disposition de la région des ressources humaines qualifiées, compétentes, qui puissent fournir les prestations adéquates. Il faut mettre en place les grandes infrastructures, à l’image d’un hôpital régional à la hauteur des challenges, des hôpitaux de district qui soient performants, des plateformes de prise en charge des urgences médico-chirurgicales qui puissent permettre à l’ensemble de ceux qui sont dans le besoin de pouvoir bénéficier de soins sur place », ajouta-t-il.

L’ensemble des acteurs de la région devraient s’appuyer sur ce Plan régional pour pouvoir rechercher les financements, mener des actions qui sont en cohérence avec la politique en matière de santé. Au terme de ce processus, tout intervenant en matière de santé et tout ce qu’il y a comme action sensible à la santé devraient pouvoir avoir les orientations claires et spécifiques à la région du Sahel. Quant à l’élaboration des Plans de développement sanitaire des autres districts de la région, à savoir Djibo et Gorom-Gorom, l’on espère qu’au bout d’une année ou deux ce sera chose faite avec l’appui des partenaires.

Romuald Windenonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Dori