Tony Delwendé KUÉLA, représentant le responsable du programme budgétaire du PUDTR, a présidé, ce vendredi 15 décembre 2023 à Ouagadougou, la deuxième session ordinaire de l’année 2023 du Comité de pilotage (COPIL) du Programme d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). L’objectif de ces échanges a été essentiellement d’examiner la situation de mise en œuvre des activités au 30 septembre du PUDTR et d’examiner le projet de Plan de travail et budget annuel (PTBA) au titre de l’année 2024. Ont pris part à cette rencontre les membres du COPIL, à savoir les représentants des ministères sectoriels intervenant dans la mise en œuvre du projet.

A l’entame de la cérémonie d’ouverture, Tony Delwendé KUÉLA, représentant le responsable du programme budgétaire du PUDTR, s’est réjoui de la tenue de cette session. Il a aussi témoigné de la gratitude au peuple burkinabè en général et aux populations bénéficiaires directes des interventions ainsi qu’à la Banque mondiale qui accompagne le Burkina Faso sur tous les chantiers du développement.

De ces échanges, il ressort qu’à la date du 30 septembre le PUDTR a enregistré des résultats satisfaisants dans la mise en œuvre de ses activités. Selon Tony Delwendé KUÉLA, le bilan d’exécution physique des activités est de 59% et celui d’exécution financière des activités est de 76%.

Photo des participants à la deuxième session ordinaire du PTUBA du COPIL-PUDTR 2023.

Pour être en phase avec l’objectif global du projet, le PTBA 2024 se veut une continuation de toutes les activités qui ont été entreprises en 2023. « Comme je le disais, rien qu’en octobre le projet a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours où il y a un certain nombre d’activités qui étaient censées démarrer et qui n’ont toujours pas commencé, mais dans ce PTAB 2024 beaucoup d’activités qui n’ont pas encore connu un démarrage en 2023 le seront en 2024 », a fait savoir Tony Delwendé KUÉLA.

A en croire le représentant du responsable du programme budgétaire du PUDTR, l’une des difficultés dans la mise en œuvre des activités est le contexte sécuritaire actuel du pays. En effet, cette situation empêche les entreprises contractualisées de dérouler leurs activités dans certaines communes d’intervention du PUDTR.

Tony Delwendé KUÉLA, représentant le responsable du programme budgétaire du PUDTR.

Il a poursuivi en assurant d’une stratégie de résilience et de gestion de risque dont des consignes ont été données à ces entreprises dans la mesure du possible pour les aider à pouvoir s’exécuter sur le terrain.
A souligner que le PTBA 2024 a été élaboré en tenant compte du contexte sécuritaire difficile et des acquis engrangés à mi-parcours. Il met l’accent au cours de l’année sur les activités des composantes 2 Amélioration de la connectivité physique et virtuelle et la résilience urbaine et 3 Relance économique communautaire et autonomisation, dont l’atteinte des objectifs à mi-parcours reste à améliorer. D’un montant global de 106 676 784 000 F CFA, le PTBA 2024 tient compte des engagements antérieurs et des ressources disponibles.

Quant à l’état d’exécution physique du PTBA 2023 au 30 septembre 2023, il ressort, entre autres, que 211 salles de classe et 2 bâtiments administratifs ont été construits et réceptionnés. Cinquante-neuf (59) latrines ont été construites et réceptionnées. Il y a également les travaux en cours pour les 2 CSPS à Fada N’Gourma. En plus, 6 500 manuels et fournitures scolaires ont été acquis et livrés dans les Circonscriptions d’éducation de base. Des cours ont été aussi réalisés au profit de 8 742 élèves dans la Boucle du Mouhoun et à l’Est. Vingt-neuf mille cent trente-deux (29 132) personnes vulnérables, dont 1 372 Personnes déplacées internes (PDI), ont bénéficié de cash transfert pour un montant total de 3 058 860 000 F CFA. A cela s’ajoutent 42 kilomètres de pistes rurales en cours d’aménagement dans la commune de Fada N’Gourma, dont 25 km achevés. On peut citer également l’acquisition et la distribution de 756,863 tonnes de semences améliorées à 42 683 producteurs. Aussi, 14 650 tonnes de céréales ont été livrées à la Sonagess comme Stock de sécurité alimentaire et d’intervention (SSAI), etc.

Bernadette KAMBIRÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou