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Le délit d’apparence au Burkina Faso : des acteurs en discussion lors d’une tribune initiée par le Ren-Lac

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation des populations et d’interpellation des pouvoirs publics contre la corruption, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé, le vendredi 15 décembre 2023, une tribune d’interpellation des trois pouvoirs sur le délit d’apparence au Burkina Faso.

En novembre 2021 s’est tenue la première tribune d’interpellation organisée par le Ren-Lac en collaboration avec l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Cette tribune visait à mobiliser les trois pouvoirs constitutionnels dans la lutte contre la corruption. Au regard des résultats engrangés par ce rassemblement, il était de bon ton d’organiser d’autres sessions.

Une vue sur l’ensemble des participants.

Pour cette session, des communicateurs aguerris ont rappelé l’urgence de prendre la question de la corruption à bras-le-corps. A écouter le juge Adama NABALOUM, représentant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le niveau d’application des dispositions demeure en deçà des attentes, notamment en raison de l’insuffisance des dénonciations et des difficultés dans la réalisation des enquêtes. « Le système de traçabilité reste toujours artisanal. La seule forme fiable reste les enquêtes, mais les moyens limités de la chose compliquent les choses. Ce qui fait que la moisson, depuis la mise en œuvre de la loi, est faible », a-t-il informé.

Des dires de Urbain MILLOGO, Contrôleur général d’État adjoint de l’ASCE-LC, quelques cas de délit d’apparence sont à noter. A ce titre, il rappelle le dossier Jean-Claude BOUDA, ancien ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, William Alassane KABORÉ, ancien Directeur général adjoint des douanes, et bien d’autres cas traités hors caméras.

Une vue sur l’ensemble des participants.

A Talato Éliane DJIGUEMDÉ/OUÉDRAOGO, Directrice générale adjointe des Impôts, de dégager des pistes pour contrer le délit d’apparence. « L’informatisation va continuer à travers des procédés informatiques. Cette informatisation va permettre l’amélioration de la gouvernance ou la sécurisation foncière, en d’autres termes une meilleure connaissance du territoire. De plus, il est plus que nécessaire de construire un cadastre. C’est en cela que la lutte contre le délit d’apparence sera encore efficace », a-t-elle avancé.
Lire aussi : « Veenem anti-corruption » du REN-LAC : le numérique au service de la lutte anti-corruption

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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