Centre-Nord/Kaya : la plateforme QG Jeune sensibilise les scolaires sur les grossesses non désirées
La plateforme QG Jeune a organisé, le vendredi 15 décembre 2023, une session de formation au profit des élèves du Lycée provincial Moussa-KARGOUGOU de Kaya. Cette activité avait pour objectif de sensibiliser les jeunes sur la gestion des grossesses non désirées.
Le phénomène des grossesses non désirées des jeunes en milieu scolaire au Burkina constitue un véritable fléau. Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, plus de 7 000 cas de grossesses non désirées ont été enregistrés pour l’année 2019-2020. Un chiffre alarmant, qui nécessite une mobilisation de l’ensemble des entités intervenant dans le système éducatif. La plateforme QG Jeune de Kaya est un exemple en matière d’engagement des jeunes dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive en milieu scolaire.
C’est pourquoi QG Jeune, en partenariat avec l’ABBF, soutient un processus conduisant à un engagement de haut niveau en faveur des adolescents et de jeunes en bonne santé, dynamiques et autonomes dans notre pays. L’action de QG Jeune est une manière de contribuer, à travers les sensibilisations, à mettre à la disposition des adolescents et des jeunes des informations.
En effet, en milieu scolaire, les grossesses non désirées se multiplient et ne semblent pas près de s’arrêter. La sensibilisation doit donc s’intensifier aussi bien à l’école que dans les familles. Et le concept d’éducation sexuelle complète dans les établissements pourrait être une des solutions.
Les causes liées aux grossesses non-désirées en milieu scolaire sont multiples. Il s’agit du viol, des mariages forcés/précoces, de la pauvreté, de la mise en cause de la responsabilité des parents et de la gestion difficile de l’adolescence des enfants ; à cela s’ajoute l’absence de modules d’enseignement sur la sexualité.
Les élèves sont tous unanimes que les grossesses non désirées ont des répercussions négatives sur leur cursus scolaire et ils ont affirmé qu’ils devraient s’abstenir.
À noter que l’avortement est interdit au Burkina Faso, exception faite de celui thérapeutique pratiqué dans les conditions suivantes : le fœtus n’est pas viable, la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte, la grossesse est intervenue par suite de viol ou de rapports incestueux.
Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya.
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