Burkina Faso : le projet « La CENI à l’école » présenté au Laboratoire Citoyennetés

Conduite par son Secrétaire exécutif, une délégation de l’Association jeunesse espoir d’Afrique (AJEA) a été reçue, le jeudi 18 janvier 2024, à Ouagadougou, par le Secrétaire permanent du Laboratoire Citoyennetés, Joseph Armand KABORÉ. Elle est venue présenter son projet « La CENI à l’école »

C’est une délégation de l’Association jeunesse espoir d’Afrique (AJEA), forte de 5 personnes, qui a rendu visite au Laboratoire Citoyennetés ce jeudi matin. Conduite par son Secrétaire exécutif, Siriki NAON, la délégation est venue présenter au Laboratoire Citoyennetés son projet dénommé « La CENI à l’école ».

Pour le Secrétaire exécutif de l’AJEA, la séance avec le Laboratoire Citoyennetés vise à lui présenter son projet. L’AJEA explique sa démarche par le fait que le Laboratoire Citoyennetés est, à ses yeux, une organisation bien avisée des questions de citoyenneté et de gouvernance.

Il s’agit pour l’AJEA de solliciter aussi l’appui technique du Laboratoire Citoyennetés. « Nous sommes venus présenter notre projet au Laboratoire Citoyennetés et demander sa caution morale. Également, nous avons demandé au Laboratoire Citoyennetés de parrainer notre projet pour faire des plaidoyers auprès de qui de droit, pour qu’on puisse avoir une adhésion en termes de partenaires pour appuyer le processus de mise en œuvre de l’activité », a déclaré Siriki NAON, Secrétaire exécutif de l’AJEA.

Le projet « La CENI à l’école » est une initiative de l’AJEA qui permet d’expérimenter dans les écoles, lycées, collèges et universités l’organisation des délégués et représentants des élèves ou étudiants sur la base du modèle électoral développé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les promoteurs du projet s’appuient sur leur propre expérience en tant qu’experts électoraux ou observateurs d’élection.

Pour le représentant du Laboratoire Citoyennetés, Armand Joseph KABORÉ, le projet porté par l’AJEA est à la fois très courageux et pertinent. « Pour nous, c’est un projet qui a de l’avenir. C’est un projet qui doit s’inscrire dans la durée pour permettre une bonne formation des citoyens aux règles des élections et nous permettre un jour de renouer avec beaucoup de lucidité l’expérience électorale aussi bien au niveau local que national », a-t-il laissé entendre.

Pour rappel, l’Association jeunesse espoir d’Afrique a été créée en 2008. Elle évolue dans le domaine de la bonne gouvernance politique, des questions de droits humains, de la paix, du genre et de l’intégration sous-régionale.

Bernadette KAMBIRÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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