Kaya, le 1er mars 2024 la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS) a initié, ce vendredi 1er mars 2024 à Kaya, la vente à prix social du maïs au profit des personnes déplacées internes (PDI) et la communauté hôte.

La Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) a offert une opportunité d’achat de maïs aux personnes déplacées internes (PDI) de Kaya, le lundi 1er mars 2024 au siège de la SONAGESS sis au secteur 2 de la commune de Kaya. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise œuvre des activités du Projet d’appui à la gestion du stock d’Intervention (PAGS), pour une durée de cinq ans. A cette occasion la SONAGESS met à la disposition de la commune 200 tonnes de vivres en vente à prix social, soit 6000 F CFA le sac de maïs de 50 kilogrammes. Par ailleurs, les CVD des villages retournés et stables sont chargés de prendre des céréales pour les autres personnes des villages qui n’ont pas pu effectuer le déplacement. En effet, chacun a droit à un sac de 50 kg.

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L’attente des bénéficiaires avant l’ouverture du magasin au siège de la SONAGESS.

La vente des céréales se fait sur la présentation de la Carte nationale d’identité burkinabè.

Certains bénéficiaires étaient présents sur les lieux de vente depuis la veille pour être à la tête du rang dès que la vente va commencer. C’est dans ce sens que Issaka ZOUNGRANA, Directeur général de la SONAGESS, déclare : « Quand je suis arrivé aujourd’hui, on m’a fait savoir que certaines personnes ont passé la nuit sur les sites de vente, ce qui témoigne qu’ils ont sérieusement besoin de ces céréales ; ce qui veut dire aussi que c’est la certitude qu’ils seront soulagés ». Toutes les régions sont concernées par cette opération de vente à prix subventionné.

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Les bénéficiaires ont salué les efforts fournis par le Gouvernement, mais il y figure quelques insuffisances.

L’attente des bénéficiaires avant l’ouverture du magasin au siège de la SONAGESS.

Dans une longue file d’attente, Pegwendé KIÉMA, l’une des personnes retournées dans son village, affirme : « Nous félicitons le Gouvernement pour les efforts fournis pour nous soulager de la faim, mais les vivres sont en quantité insuffisante car nous avons des familles nombreuses. » Selon lui, l’aide alimentaire doit être augmentée pour sauver des vies et mettre fin au risque de famine. Pour Lamoussa OUÉDRAOGO, bénéficiaire, « nous disons merci à cette initiative de l’État, par contre je préférerais qu’il maximise sur l’employabilité des jeunes, en les formant dans les métiers et créer des activités génératrices de revenus pour nous permettre d’être autonomes ».

Le Directeur général a aussi interpellé les bénéficiaires et toute personne qui voudraient faire de la spéculation des céréales qu’ils seront appréhendés car les mesures drastiques sont prises pour sanctionner toute personne impliquée.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya