Le Réseau pour la Promotion et l’Autonomisation de la Femme Rurale (REPAFER) a organisé du 8 au 12 mars 2024 à Manga, Centre-Sud, des activités de renforcement de capacités des femmes sur le leadership et le développement inclusif. Cette initiative tenue dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes (8-Mars) a également été une vitrine pour la promotion des produits locaux. L’activité a connu la participation de plusieurs autorités de la région.

Autonomiser la femme et impulser son leadership dans le développement inclusif et durable, c’est l’ambition du Réseau pour la Promotion et l’Autonomisation de la Femme Rurale (REPAFER) à travers cette série d’activités. Des activités organisées à l’occasion de l’édition 2024 de la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes. Pour ce faire, elles ont consacré les journées du 8 et du 9 mars 2024 à une formation sur les théories et pratiques d’élaboration et de conduite de plaidoyer sur les droits des femmes dans la commune rurale de Guiba.
Au total 35 femmes issues de 20 associations et coopératives de toutes les communes de la province de Zoundwéogo ont bénéficié de cette formation. Le Haut-commissaire de la province du Zoundwéogo qui a présidé l’ouverture de cette cession de formation a salué l’initiative. Selon lui, « Il faut faire le 8-Mars autrement surtout que nous sommes dans un contexte sécuritaire assez difficile, il faut accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de projets comme tels. »

Le Haut-Commissaire de la Province du Zoundwéogo

Pour la coordonnatrice du REPAFER, Mamounata KI/OUEDRAOGO, « le problème d’accès à la terre, les mutilations génitales féminines, l’exclusion sociale pour des allégations de sorcellerie et les violences conjugales sont monnaies courantes dans plusieurs villages et communes du Burkina. L’objectif principal de cette formation est d’instaurer un mécanisme de résilience pour les femmes en vue d’une promotion de l’équité genre dans la province du Zoundwéogo pour un développement inclusif et durable. »

Les femmes en séance de travail pratique

La satisfaction était au rendez-vous selon les bénéficiaires. Asseta SIMPORE de la commune de Guiba dit avoir hâte de partager les nouvelles compétences acquises à cette formation avec les autres femmes de sa commune. Elle a terminé ses propos en martelant qu’elle veillera à ce que les droits des femmes soient respectés dans sa commune.

La photo de famille

Les activités ont pris fin le mardi 12 mars 2024 à travers l’ouverture d’une vitrine de commercialisation de produits locaux. « Elle s’ouvre dans le cadre de la promotion du consommons local et du développement de l’entrepreneuriat communautaire, ainsi que des initiatives endogènes que le REPAFER développe à travers le renforcement de capacités des coopératives et associations locales de femmes par la production et la transformation des produits locaux », a expliqué la coordonnatrice Mamounata KI/OUEDRAOGO.

Une vue de la vitrine de promotion des produits locaux

D’autres activités se poursuivront au cours du mois de mars notamment l’accompagnement des coopératives et associations locales bénéficiaires de la formation pour des séances de restitutions au profit de leurs membres.

Tewende Emmanuel SAWADOGO, Observateur Civitac, Manga