En marge du jeûne du mois de Ramadan, et dans le but d’encourager la tolérance religieuse, « Espoir Évent » - ou l’espoir de l’évènementiel - a organisé une rupture collective le samedi 23 février 2024 à Koudougou. Deuxième du genre, cette initiative a permis de renforcer la cohésion entre les différents acteurs culturels de la ville.

Prière collective, repas communautaire et partage d’expériences ont été au menu de cette rupture collective voulue par « Espoir Évent », une agence de l’évènementiel. Karim KABORÉ, son premier responsable, par ailleurs initiateur de l’activité, a expliqué qu’elle se tient en marge du mois béni du Ramadan où l’esprit de partage et d’union est prôné.

La rupture collective a réuni plusieurs jeunes de Koudougou issus de diverses religions.

Il a fait remarquer plus loin qu’elle a été organisée au regard de la diversité religieuse qui existe au sein du monde culturel de Koudougou. Donc il fallait trouver un moyen pour les réunir. « Nous sommes entre jeunes et nous venons de diverses religions. L’idée est que l’on puisse être ensemble, se regrouper autour d’un repas commun, se partager des idées, se frotter et encore créer ce lien de fraternité qui existait, qui existe et doit encore exister », a complété Karim KABORÉ.

Cette rupture collective est à sa deuxième édition. Elle a réuni plusieurs jeunes de Koudougou, acteurs culturels ou non, issus de diverses religions. « Certains se demandaient si je dois venir du moment où je ne suis pas musulman », a fait ressortir l’organisateur en chef, avant d’ajouter que le but recherché était de mettre tout le monde ensemble en vue de cultiver la tolérance religieuse et le vivre-ensemble.

Au-delà de la prière, musulmans et chrétiens ont partagé un repas communautaire.

Lazare TAPSOBA est de la religion catholique et a participé à cette rupture collective. Il a fait savoir que l’initiative est à saluer en ce sens que c’est intéressant de voir « les Burkinabè indépendamment des religions ou des ethnies, qui arrivent à se retrouver pour communier ». À Seenam Kévin KOLIKO de renchérir : « Ça permet de nous réunir entre jeunes et en même temps de nous donner des conseils. » M. TAPSOBA a terminé en invitant les organisateurs à toujours continuer dans cette logique.

Aziz KABORÉ, Observateur Civitac, Koudougou