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Bobo-Dioulasso : l’ABUDIR et le service de néphrologie du CHUSS Souro-SANOU commémorent la Journée mondiale du rein

Ce samedi 23 mars 2023, la Journée mondiale du rein a été célébrée en différé par l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) en collaboration avec le service de néphrologie de l’hôpital Souro-SANOU. Célébrée en différé et placée sous le thème : "La santé rénale pour tous : promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments", cette commémoration a permis de faire le point sur les nouvelles mesures du Gouvernorat en lien avec le traitement de l’insuffisance rénale chronique.

Placée sous le haut patronage du Directeur du Centre hospitalier universitaire Souro-SANOU et sous le parrainage du PDS de la commune de Bobo-Dioulasso, la commémoration en différé de la Journée internationale du rein à Bobo-Dioulasso s’est tenue ce samedi 23 mars 2024 au sein de l’École nationale de santé publique (ENESP). Cette journée, célébrée chaque 14 mars, a eu comme thème national : "La santé rénale pour tous : promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments". Elle a permis d’organiser un don de sang au profit des malades insuffisants rénaux, une conférence publique pour informer la population et un dépistage. Lors du lancement des activités de cette journée, Mariam KONATÉ/SANOU, troisième vice-présidente de la Délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso et représentant le PDS de la commune, a tenu à encourager et à saluer les efforts de l’association. Elle a également appelé au dépistage et à la prévention parce que c’est « une maladie très lourde à porter, c’est une maladie dont on ne guérit pas du jour au lendemain ».

Mariam KONATÉ/SANOU, représentante du PDS de la commune.

Adama OUÉDRAOGO, président de l’ABUDIR, dans ses propos, a salué les efforts du Gouvernement en faveur des dialysés et insuffisants rénaux. Selon lui, la conférence publique sur la prévention de la maladie rénale a pour but de freiner l’augmentation croissante des malades admis en dialyse.

Adama OUÉDRAOGO, président de l’ABIDUR.

Pascal SANOU, président de la coalition Kibissa et invité spécial de l’ABUDIR, est un ancien malade de l’insuffisance rénale aujourd’hui guéri qui a bien voulu associer son image à cet événement pour faire la promotion de la prévention et du diagnostic précoce en vue d’augmenter les chances de guérison. En guise de soutien, il a mobilisé les membres de son association pour le don de sang qui est un des besoins majeurs des malades souffrant de l’insuffisance rénale.

Les membres du bureau de l’ABIDUR qui ont organisé les activités de la journée.

Selon le Dr Amidou SAWADOGO de l’hôpital Souro SANOU de Bobo-Dioulasso, « dans notre contexte, les malades ne viennent qu’au stade avancé de la maladie ». Il ajoute que les personnes qu’ils reçoivent en consultation sont pour la plus grande majorité orientées vers le traitement de suppléance qu’est l’hémodialyse, parce qu’« en néphrologie 90% des consultants sont en phase terminale ».

La photo de famille.

Au Burkina Faso, la Journée mondiale du rein a permis cette année, selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, de faire le point sur les efforts de prévention, de dépistage et de traitement de la maladie rénale chronique ; de sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsqu’on souffre d’une maladie rénale ; d’attirer l’attention des médias de manière à mieux faire connaître l’insuffisance rénale ; et, enfin, d’encourager les différents acteurs et les donateurs à investir dans la lutte contre la maladie rénale chronique.

Selon l’OMS, un adulte sur dix souffre d’une affection rénale, ce qui équivaut à près de 850 millions de personnes dans le monde : en 2019, c’était la 10e maladie causant les décès dans le monde.

Au Burkina Faso, en 2023, on estimait à 2,5 millions de Burkinabè atteints de maladie rénale chronique dont la plupart s’ignorent malades. En milieu hospitalier, plus du tiers des patients sont en phase terminale, avec l’hémodialyse comme seule alternative thérapeutique disponible, pourtant à accès limité. En effet, le Burkina Faso ne dispose que de six centres d’hémodialyse avec plus de 600 patients sous dialyse sur environ 20 000 patients en besoin de dialyse. C’est dans ce contexte que le conseil des ministres du 13 mars 2024 a annoncé la suppression de la caution de 500 000 pour avoir accès à l’hémodialyse et a fixé le prix de la séance d’hémodialyse de 15 000 à 2 500 F CFA à partir du 20 avril 2024.

D. Mouniratou GOUMBANÉ, Observatrice Civitac Bobo-Dioulasso

     

 

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