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Thé débat à Bobo-Dioulasso : Des jeunes organisent un cadre de discussion sur la question de la violence corporelle

Le Centre Culturel et de Dialogue des Jeunes (CCDJ) a organisé, le dimanche 24 mars 2024, un thé débats avec pour thème : "la chicotte à l’école". Ce thème, en faisant l’éloge de la bonne éducation au Burkina Faso, tente d’exposer sur les questions de violence et de sévices corporels.

Dans un Burkina Faso où l’école est obligatoire, la question de l’usage de la chicotte à l’école préoccupe les jeunes de Bobo-Dioulasso réunis au sein du CCDJ ce dimanche 24 mars 2024. En effet, une quarantaine de jeunes se sont donné pour mission d’exposer ensemble leurs idées afin de co-construire une éducation qui permet à tous les enfants de s’épanouir et aux enseignants de former correctement les nouvelles générations. Entre divergence de points de vues, réactions à chaud et tentatives de monopoliser la parole, plusieurs arguments ont découlé marquant les limites de cet outil qui portant est interdit dans la législation.

Un aperçu des participants.

Cette discussion a permis de faire le point de l’usage de cette forme de correction qui tire son histoire de la période coloniale pour les Africains qui étaient contraints de travailler sous l’effet des coups de fouets ou d’étudier pour les plus jeunes. Le colon, ne comprenant pas les langues africaines, usait de contrainte et de violence à l’école. La chicotte aurait fait ses preuves dans le passé mais son usage a fini par côtoyer l’exagération par moments avec des cas de blessure simples ou graves jusqu’à quelques rares fois des homicides involontaires. Bien que de nos jours interdite par la loi, il existe toujours plusieurs établissements notamment le niveau préscolaire où il est toujours d’actualité surtout dans les écoles publiques. D’aucuns pensent que la chicotte a sa place à l’école et que c’est son exagération, son abus qui pose un problème ; la chicotte ayant alors à la fois une mission dissuasive et coercitive aurait alors un rôle important pour asseoir l’autorité de l’enseignant et établir l’ordre.

Un aperçu de la rupture collective.

Un avis divergent est que la chicotte n’a tout simplement pas sa place à l’école. Il devrait exister à la maison afin que les parents jouent pleinement leur rôle d’éducation des enfants.
Des propositions ont également été faites quant au renforcement et à l’enrichissement de la formation des enseignants pour qu’ils travaillent à développer des méthodes d’encouragement et de motivation des enfants afin qu’ils s’intéressent à l’instruction qui leur est donnée.
Cette séance de débat et de partage d’idées a pris fin avec une rupture collective pour tous les participants suivie de la prière pour la communauté musulmane.

D. Mouniratou GOUMBANE, Observatrice Civitac Bobo-Dioulasso

     

 

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