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Association Tends-moi la Main sollicite les leaders coutumiers et religieux pour lutter contre la stigmatisation des PV-VIH

Les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PV-VIH) font souvent face à des formes de discrimination dans nos sociétés. C’est dans cette optique que l’Association Tends-moi la Main s’est fixé un objectif, qui est de lutter contre ces formes de discrimination. Pour y arriver, elle a fait appel aux leaders coutumiers et religieux pour solliciter leur aide.

L’Association Tends-moi la Main (ATM), après ses investigations, a constaté que les personnes vivant avec le VIH-Sida continuent de subir la discrimination, mais aussi la stigmatisation du fait de leur statut sérologique.

Aïcha TIENDREBÉOGO/OUÉDRAOGO, président de l’Association Tends-moi la Main, veut mener une lutte efficace contre ce mal. C’est ainsi que son association a organisé cette rencontre pour attirer et demander la contribution des autorités administratives, coutumières et religieuses pour venir à bout de ce fléau.

Aïcha TIENDREBÉOGO/OUÉDRAOGO, présidente de l’Association Tends-moi la main.

La rencontre a en effet eu pour objectif d’outiller ce beau monde sur la stigmatisation vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH-Sida. In fine, ce qui est attendu, selon Aïcha TIENDREBÉOGO/OUÉDRAOGO, « c’est que ces autorités coutumières et religieuses servent de relais dans leurs milieux, dans leurs communautés, pour sensibiliser contre la stigmatisation et la discrimination vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH-Sida. En effet, avec leur rang et leur autorité, leurs voix porteront plus dans la communauté ».

Le Baloum Naaba de Tampouy, membre de l’Union nationale des religieux et coutumiers du Burkina (URCB), dit ceci : « Il n’y a pas une famille dans le temps qui n’a pas été victime du Sida. Si nous nous engageons pour parler à nos communautés, je pense que le message sera mieux écouté, parce qu’ils écoutent d’abord le chef religieux, l’imam, avant de dire oui, nous sommes d’accord, parce que le chef a dit. »

Baloum Naaba de Tampouy.

Ces coutumiers et religieux repartent auprès de leurs communautés avec le maximum de bagage pour venir en aide aux personnes faisant face à ces formes de stigmatisation. Aïcha TIENDREBÉGO/OUÉDRAOGO a indiqué qu’« une personne vivant avec le VIH-Sida n’est pas différente d’une personne vivant avec le paludisme, on doit travailler à intégrer cela ».

Lire aussi : VIH/SIDA : le Burkina enregistre-t-il toujours des cas ?

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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