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Burkina/Renforcement de capacités : les ONG locales /nationales outillées en matière de gestion de risques sécuritaires

INTERSOS, organisation humanitaire internationale, intervient dans les situations d’urgences et de crise pour apporter une aide aux personnes menacées par les conflits et les violences. Elle a initié, ce mardi 16 avril 2024, un atelier d’évaluation et d’amélioration des capacités de gestion des risques sécuritaires des ONG nationales au profit de ses ONG partenaires. Le Conseil national des OSC y a pris part. L’objectif de l’atelier est d’identifier comment le Global Interagency Security Forum (GISF) et ses partenaires peuvent fournir un meilleur accès aux ressources et aux conseils en matière de gestion des risques et de sécurité adaptés aux ONG locales et nationales.

Une photo de famille.

Une vingtaine de participants venus des différentes Organisations de la société civile ont pris part à cet atelier de formation et de renforcement de capacités. Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du projet PARTAGE (Promotion d’un Accès Renforcé aux Technologies et aux bonnes pratiques pour une Gestion Équitable des risques de sécurité pour les OSC dans le Sahel central). Le projet vise à amener les acteurs humanitaires à pouvoir réfléchir et à travailler sur les mécanismes de gestion des risques sécuritaires dans la fourniture de l’aide humanitaire.

Ce projet est basé dans deux pays de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso et le Mali. Il est par ailleurs financé par la DG ECHO (Union européenne) sur une période de 20 mois. Il entend impliquer les humanitaires basés au Mali et au Burkina Faso dans leurs approches de la gestion des risques de sécurité.

Pour Boukary OUÉDRAOGO, Secrétaire national adjoint en charge des questions thématiques et des suivis des politiques publiques au Conseil national des OSC, « en tant que Conseil national des OSC cet atelier est un partage pour nous car nous avons appris des autres Organisations de la société civile. Ce que nous comptons mettre en œuvre c’est un mécanisme qui va permettre non seulement de collecter et d’avoir les informations, mais aussi d’éviter un certain nombre de risques sur le terrain car nos bases sont dans les zones les plus reculées, c’est-à-dire des zones qui sont touchées par l’insécurité et des zones difficiles d’accès. Il faut également que ces bases travaillent pour pouvoir relever un certain nombre de défis. Comme stratégie, nous avons le Mécanisme d’Alerte Précoce (MAP). C’est un outil que nous utilisons afin de prévenir et d’avoir des informations efficaces, des informations en temps réel, pour pouvoir éviter les risques aux niveaux local et national. Au-delà de ces mécanismes, il y a un système qu’on a appris avec les autres partenaires à travers des partages d’expériences compte tenu des enquêtes. Nous mettrons tout cela en application. Nous avons aussi des mécanismes à l’interne que nous allons vulgariser à nos membres pour leur permettre de suivre efficacement et de travailler, de faire des collectes de données au niveau de la base pour remonter au niveau national afin que nous puissions relever les défis ». Il ajoute : « Les outils qui seront adaptés au contexte sont les outils de communication, et qui parle de communication parle des TIC. Il y a aussi des smartphones qui peuvent permettre de communiquer sans vraiment s’inquiéter. Nous avons développé des stratégies à l’interne comme le langage codé que nous utilisons entre acteurs humanitaires, et si vous n’êtes pas dans le domaine c’est très difficile de comprendre ; et, enfin, nous allons travailler avec les Forces de défense et de sécurité. »

Boukary OUÉDRAOGO, Secrétaire national adjoint en charge des questions thématiques et des suivis des politiques publiques au Conseil national des OSC.

Drissa SOULAMA est le chargé de partenariat pour l’ONG INTERSOS. Pour lui, « dans la mise en œuvre des recommandations, quand nous parlons de lacunes prioritaires, nous entendons celles qui handicapent la prise en compte de la situation sécuritaire, particulièrement ce qui est des risques ; quand nous parlons de risques sécuritaires, ce sont des risques de façon transversale en termes de moyens de capacité à pouvoir trouver des solutions à ces différents risques. Et ce qui nous intéresse et qui sera priorisé dans la mise en œuvre du projet, c’est la fourniture de l’aide humanitaire aux personnes qui sont dans le besoin. » Parlant de stratégie, il dira : « La stratégie, nous la voulons implicite et endogène. C’est pourquoi nous avions convié les acteurs humanitaires afin que, entre eux, ils puissent déjà identifier ces différentes stratégies qui vont aider la communauté humanitaire à pouvoir résoudre ces problèmes sécuritaires qu’elle vit au quotidien. L’idée c’est qu’ensemble, au cours des échanges, nous puissions arriver à prendre en compte les risques sécuritaires afin de les minimiser et de pouvoir faciliter l’accès humanitaire aux personnes qui sont dans le besoin dans un cadre sécurisé pour les acteurs humanitaires. »

Drissa SOULAMA, chargé de partenariat pour l’ONG INTERSOS.

Les participants se sont retrouvés en séances de groupe pour discuter sur certaines questions et par la même occasion exprimer leur gratitude à INTERSOS pour avoir rendu possible cette formation.

Les participants en travaux de groupe.

Else Marie Béréniice BAZIÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

     

 

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