Éducation nationale : une conférence publique pour présenter les atouts de l’enseignement russe

L’association African Initiative et l’Association des anciens étudiants et stagiaires du Burkina en Russie ont organisé, le samedi 20 avril 2024, en faveur des élèves et étudiants de la ville de Ouagadougou, une conférence publique sur le thème ‘’Atouts majeurs de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle en Russie’’.

C’est sur le thème ‘’Le système éducatif de la Russie est-il adapté à la formation des cadres africains ?’’ que la conférence publique sera organisée en faveur des élèves de Terminale de plusieurs établissements scolaires de la ville de Ouagadougou par l’association African Initiative et l’Association des anciens étudiants burkinabè en Russie.

Boureima SANGNA, ancien étudiant burkinabè en Russie et aujourd’hui ingénieur en Génie civil, spécialiste en géotechnique et communicateur de ladite conférence, fait savoir que la formation en Russie est adaptée aux questions de développement au Burkina Faso. Il dit ceci : « Une fois que vous êtes formé en Russie, vous avez une formation qui vous permet d’être automatiquement prêt à l’emploi. Quand on dit que quelqu’un est prêt à l’emploi, c’est-à-dire qu’une fois qu’il finit sa formation, il n’a plus besoin d’aller faire un stage. Car dans la formation déjà, le stage, les pratiques sont compris. »

Il ajoute : « Vous avez des formations comme au Burkina. Vous avez la formation en licence, qui est de 4 ans, et la formation en master, pour une durée de deux ans pour quelqu’un qui avait déjà sa licence, et le doctorat, pour une durée de 3 ans pour quelqu’un qui avait un master. Il y a aussi ce qu’on appelle le doctorat scientifique, ça c’est un examen que vous passez après avoir obtenu votre master pour pouvoir postuler à l’examen de doctorat scientifique. C’est également pour une durée de trois ans. »

Le président de African Initiative a mentionné qu’à l’issue de cette conférence leurs attentes se situent à deux niveaux pour les autorités des deux pays (Burkina et Russie) :
• « Au niveau du Burkina, les membres de l’association sollicitent l’introduction de la langue russe dans le système éducatif.
• Du côté de la Russie, on leur demande d’augmenter le nombre des bourses pour que nos enfants puissent aller étudier là-bas et revenir servir leur pays. »

Pour lui, il y a de la compétence en Russie et le Burkina Faso gagnerait en y envoyant ses enfants étudier.

Clarisse KABORÉ, Observateur Civitac, Ouagadougou

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