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Rentabilité du secteur touristique au Burkina : Le ministère en charge du Tourisme prône la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a tenu, le mardi 11 juin 2024, une session de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Cette activité, organisée à Ouagadougou par la Direction générale du tourisme, a pour objectif d’augmenter la rentabilité de ce secteur clé dans l’économie du Burkina.

La situation sécuritaire a affecté l’économie générale du pays des Hommes intègres et celle du domaine touristique en particulier. En effet, au-delà du fait que les touristes étrangers se font de plus en rares, certains sites touristiques sont fermés. Les efforts du ministère en charge du Tourisme pour rentabiliser ce secteur sont également réduits par des actes illicites de blanchissement de capitaux. Conscient du rôle crucial du tourisme pour le pays, le ministère, à travers la Direction générale du tourisme, a décidé de s’attaquer à ce phénomène de blanchissement de capitaux par le biais de cette session de sensibilisation.

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La Directrice générale du tourisme, Monique OUÉDRAOGO/ILBOUDO, a souligné que cette activité vise à sensibiliser les acteurs du secteur privé du tourisme sur les enjeux liés à la lutte contre le blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme. « Nous savons que notre pays vit en ce moment un contexte assez difficile en raison du fait terroriste, qui constitue des difficultés vraiment très avérées pour le secteur du tourisme. Et nous savons également que l’une des préoccupations liées à ce contexte, c’est de voir dans quelle mesure nous pouvons travailler à assécher les sources de financement du terrorisme », a déclaré la Directrice générale du tourisme, Monique OUÉDRAOGO/ILBOUDO.

Monique OUÉDRAOGO/ILBOUDO, Directrice générale du tourisme.

Alassane WAONGO, chargé de mission au ministère en charge du Tourisme, entérinant les propos de la Directrice générale du tourisme, a précisé qu’au regard de l’urgence de la question de la lutte contre le terrorisme, la lutte contre le blanchiment de capitaux se veut être par ricochet un moyen d’assèchement des sources de financement du terrorisme. Cette lutte passe par le renforcement des capacités en ressources humaines et financières des autorités de supervision et de contrôle, ainsi que la formation des acteurs des secteurs à risque, dont le tourisme. « Ainsi, le dynamisme de la demande touristique et l’esprit de combativité des acteurs qui l’animent imposent la nécessité pour les assujettis que vous êtes de prendre en charge, en toute responsabilité, vos obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces obligations qui vous ont été confiées sont vitales pour l’avenir des activités touristiques et l’image de marque de notre destination », a-t-il conclu.

Alassane WAONGO, chargé de mission au ministère en charge du Tourisme.

Le Directeur de la règlementation et du contrôle à la Direction générale du tourisme, Kadré SAWADOGO, a indiqué, à son tour, que pour cette session cinq obligations prévues par la règlementation seront présentées aux acteurs. Il s’agit de « l’obligation de vigilance, l’obligation de mettre en place un dispositif de contrôle, l’obligation de conserver la documentation ; parce que les clients des hôtels, des agences de voyages, des entreprises touristiques de façon générale, s’ils effectuent des opérations, celles-ci doivent être consignées et conservées pendant un certain nombre d’années », a-t-il précisé. Les participants ont également eu droit à deux autres communications portant sur le dispositif national de LBC/FT et sur les techniques de mise en place d’un dispositif de LBC/FT.

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Yves Joël YANOGO, Observateur Civitac, Ouagadougou

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