L’association Développement Sans Frontières (DSF) a initié un cadre de concertation entre les acteurs de la formation professionnelle de la région du Nord. Cela entre dans le cadre de la promotion du domaine de la formation professionnelle. La rencontre s’est tenue dans la salle de réunions du complexe éducatif Zoodo le mercredi 19 mars, sous la présidence du directeur régional de la jeunesse et de la promotion de l’entreprenariat des jeunes du Nord.

C’est sur le thème « Organisation des acteurs de formation professionnelle, un impératif pour son développement au Burkina Faso » que les acteurs du monde de la formation professionnelle ont discuté, toute la journée du mercredi 19 mars, au complexe Éducatif Zoodo, au secteur 1 de Ouahigouya. En effet, DSF, avec son centre de formation aux métiers, travaille sur la thématique de la formation professionnelle depuis plus d’une décennie en partenariat avec les acteurs institutionnels et des associations et ONG de la région et du Burkina. Cette rencontre, selon le coordonnateur de DSF, Salif SODRÉ, a pour objectif de réunir les acteurs de ce domaine pour revisiter la problématique de la formation professionnelle au Burkina. Pour ce faire, quatre communications ont été livrées aux participants.

La première a été développée par Passampinda ZOUNDI, conseiller en emploi et formation professionnelle. Il a fait l’état des lieux de la formation professionnelle dans la région et du Burkina et présenté les enjeux, l’intérêt et les acquis de la formation professionnelle dans le Burkina et dans la région du Nord en particulier. La formation professionnelle, dit-il, bien qu’elle coûte cher, est nécessaire pour le développement du capital humain. Il ajoute que l’emploi est conditionné par un ensemble de connaissances, de savoir-faire et savoirs, et on peut y accéder et l’exercer avec efficacité et réussite.

La deuxième communication a porté sur la charte de partenariat public/privé en matière de formation et d’insertion professionnelle. Elle a été présentée par le directeur régional de la jeunesse, de la formation professionnelle du Nord, Soumaïla SANA. Pour lui, la charte est un socle pour la formation professionnelle parce qu’elle est un outil d’orientation des actions des acteurs du public et du privé dans une logique de partenariat gagnant-gagnant.

Le Réseau des organisations actives dans l’enseignement et la formation technique et professionnelle (ROA/EFTP), à travers son secrétaire général adjoint, Nestor ZONGO, s’est chargé du troisième exposé. Il a présenté sa structure aux participants et les conditions d’adhésion.

La quatrième présentation a été faite par le coordonnateur de DSF, qui a présenté les différents aspects de sa structure dans le domaine de la formation professionnelle.

Des échanges très riches
À l’issue de ces différentes communications, nous avons assisté à des échanges très riches et des partages d’informations qui ont abouti à la mise en place d’un comité de réflexion sur une activité de promotion de la formation professionnelle appelée ‘’Nuit de la formation professionnelle’’. C’est une idée émise par DSF et approuvée par l’ensemble des acteurs qui, organisés, mettront cette activité en œuvre dans les jours à venir.

A la fin de cette rencontre, le coordonnateur de DSF dit être content de la tenue de ce cadre de concertation, parce qu’il a permis aux différents acteurs de s’asseoir ensemble et de discuter sur la question de la formation professionnelle. Pour lui aucune structure à elle seule ne peut faire la promotion de la formation professionnelle, c’est ensemble, main dans la main, que le Burkina vivra les beaux jours de la formation professionnelle.

Boris Wend-La Sida OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Ouahigouya