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Burkina Faso : cérémonie de clôture des deux phases du projet ‘’Autonomisation des femmes et filles déplacées internes’’

L’’’Initiative instruire et impacter la nouvelle génération’’ (3INOG) a fait le bilan de la mise en œuvre des deux phases de son projet ‘’Autonomisation des femmes et filles déplacées internes’’ dans les régions du Centre-Nord (Kaya), Nord (Ouahigouya) et de l’Est (Gayéri et Fada). L’activité s’est tenue le samedi 27 juillet 2024 à Ouagadougou. Le projet a formé plus de 400 femmes en saponification.

L’idée du projet, c’est de mettre à la disposition des bénéficiaires, qui sont le ciment de la famille, du foyer, une somme de 10 000 F CFA, leur inculquer le concept d’éducation financière, notamment de l’épargne, et leur permettre d’exercer une activité génératrice de revenus. La première phase du projet a accompagné les bénéficiaires en leur donnant une somme de 10 000 F CFA, la deuxième phase à les accompagner techniquement, et pour ce qui concerne la troisième phase, qui est en cours, les bénéficiaires devraient fonctionner avec ce qu’ils ont pu épargner.

Pasteur Étienne PITROIPA , président de l’Initiative instruire et impacter la nouvelle génération.

Pasteur Étienne PITROIPA, président de l’Initiative instruire et impacter la nouvelle génération (3INOG), explique le projet, en disant : « Nous avons dit que si nous donnons 30 000 F CFA, 50 000 F CFA, elles diront qu’elles ont de l’argent. Elles vont aller s’acheter des habits, des poulets pour faire une bonne cuisine, et l’objectif sera perdu. Leur donner un minimum et éduquer de manière financière ces personnes et leur montrer qu’en elles il y a un géant qui dort et que, lorsqu’elles le réveillent, il est capable de les amener à un niveau très élevé. »

Pour Djènèba ZOROMÉ, représentante des bénéficiaires, « ce projet nous a beaucoup apporté pendant deux ans. Nous avons eu beaucoup de bénéfices. Nous ne pouvions pas avant faire des épargnes. Mais nous avons vu, avec ce projet, qu’épargner a de l’importance. Nous demandons à Dieu d’accompagner le projet pour qu’il aille de l’avant. Dieu bénisse les responsables du projet ! Nous pouvons maintenant assister nos époux dans les familles ».

Dr Évariste DAKOURÉ, le représentant du parrain de la cérémonie.

Le représentant du parrain de la cérémonie de clôture, Dr Évariste DAKOURÉ, a dit : « Que le Seigneur vous accompagne toujours, vous et votre équipe, dans vos activités, que vous puissiez toujours impacter positivement ces populations que vous accompagnez dans le cadre de bien d’autres projets ! »

Lire aussi : Burkina Faso : « 1 000 métiers à tisser » pour autonomiser les femmes déplacées internes

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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