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Burkina/Boucle du Mouhoun : la cellule de la Maîtrise d’œuvre sociale de Poura échange avec les bénéficiaires des réalisations du PUDTR

Le jeudi 3 octobre 2024, une délégation conduite par Momini SAWADOGO, le PDS, est allée rencontrer les bénéficiaires des infrastructures du PUDTR présentement en cours d’exécution. La cellule MOS (Maîtrise d’œuvre sociale) de Poura est composée de Sylvain BAYÉ, 2e vice-président de la Délégation spéciale, qui est le responsable de la cellule MOS, Ouambi NÉA, 1er vice-président de la délégation de la DS, Paul Simplice NABI, Secrétaire général de la mairie, Awa Diane NAPON, coordonnatrice des femmes de Poura, Adama PANANTIGRI, président du Conseil communal de la jeunesse de Poura.

C’est le site de Poura-village qui abrite la construction du complexe scolaire (6 salles de classe + latrines +cuisine+ forage) qui a reçu en premier la cellule. Après les salutations d’usage, le PDS a expliqué la raison de leur visite. Il a également expliqué le rôle de la cellule dans la résolution des problèmes qui pourraient survenir avant et pendant le déroulement des travaux. Pour que le chantier puisse fonctionner sans grandes difficultés, il a été demandé l’accompagnement des bénéficiaires afin de permettre la résolution de certains problèmes en amont. Sylvain BAYÉ, responsable de la cellule, explique le contexte dans lequel la MOS a été créée : « La création de cette cellule a été possible grâce aux activités entreprises par le PUDTR dans la commune de Poura. Le projet a un souci premier : faire en sorte que tout ce qui est réalisation se passe sans trop de problèmes sur le terrain. Pour éviter tout cela, le projet a mis en place une cellule MOS. Cette cellule est chargée de suivre tous ces travaux, de recueillir les préoccupations des bénéficiaires, les plaintes ; tout ce qu’il y a comme difficultés dans la mise en œuvre de ces projets, que cette cellule soit à côté pour régler tout ce qui peut être réglé.

Il faut noter que ce n’est pas seulement les activités du PUDTR qui sont suivies par la cellule, même les infrastructures réalisées par la commune peuvent être suivies par la cellule pour que tout se passe bien. »

Les membres de la cellule MOS de Poura, accompagnés du PDS (en kokodonda).

Prenant la parole, le représentant des bénéficiaires, Koara Abdoulaye NIGNAN, de la chefferie, a exprimé sa satisfaction quant à la visite des autorités : « Nous sommes très contents de la visite des autorités ; elle nous va droit au cœur. Nous promettons d’accompagner les autorités durant le déroulement de ce chantier. » Il faut noter que cette rencontre a permis le début de la résolution d’un problème qui existait sur le site.

Après le chantier de Poura-village, c’est celui du Secteur 05 - qui est aussi un complexe scolaire -, situé à l’extrême sud dans le périmètre du Lycée départemental, qui a reçu la délégation. C’est le même message qui y a été livré. Les riverains, très satisfaits de la visite inopinée du PDS, ont demandé au vieux Karim KABORÉ de faire des bénédictions, afin que le projet puisse arriver à terme et que d’autres projets similaires voient le jour.

La cellule MOS en plein échange avec les bénéficiaires du complexe scolaire sis au Secteur 5.

Le dernier site visité est le complexe scolaire logé dans l’enceinte de l’école Sud située à la sortie en allant à Fara. Là bas, au cours des échanges, le PDS a laissé entendre que c’est après le creusage de la fondation des bâtiments que les autorités ont été mises au courant du lieu d’implantation des bâtiments. Ceux-ci n’ont pas été placés de sorte à laisser de l’espace pour d’autres réalisations. Interpellée par les autorités, l’entreprise en charge des travaux n’a pas voulu changer d’endroit au motif qu’elle avait déjà commencé les travaux. Par conséquent, « cette décision incombe à l’entreprise qui exécute les travaux », dit Momini SAWADOGO, le PDS. Il est également ressorti dans les échanges que la cour de l’école est permanemment traversée par des engins à deux roues, toute chose pouvant provoquer des accidents. A cela s’ajoute les portes et fenêtres des salles de classe et des bureaux qui sont vandalisées par des délinquants.

Un aperçu du chantier du complexe scolaire au Secteur 5.

En réponse à ces préoccupations, des solutions ont été proposées par le PDS et les membres de l’APE et du COGES de l’école. Ces solutions consistent à mettre des grilles devant les fenêtres, à barrer le portail qui fait face à la grande route, et à signaler tout récidiviste qui tenterait de traverser la cour de l’école à moto aux autorités locales. Le PDS a enfin remercié les enseignants et les bénéficiaires de ce joyau en construction pour leur disponibilité et les exhorte à accompagner la cellule afin que les infrastructures soient de très bonne qualité.

Mamadou SORÉ, Observateur Civitac, Poura/Fara

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