Marathon de la paix 2024 : une célébration sportive au service de la souveraineté et de la cohésion sociale

La 3ᵉ édition du Marathon de la paix, tenue du 29 au 30 novembre 2024, entre Tenkodogo et Koupéla, s’est imposée comme un événement phare, mêlant exploit sportif, diplomatie culturelle et solidarité. Placée sous le thème « Des foulées pour la souveraineté et l’émergence des États du Sahel », cette édition a rassemblé plus de 500 participants venus de dix pays, témoignant de la force unificatrice du sport dans une région marquée par des défis sécuritaires.

Des performances de haut niveau
La course reine de 42,195 km a vu le triomphe du Kényan Wesley KIPRONO, qui a bouclé l’épreuve en 2h 23min 04s, décrochant un chèque d’un million de francs CFA et d’autres récompenses. Chez les femmes, la Ghanéenne Jane MORMA a dominé les 21 km en 1h 16min 36s.

Les compétitions annexes, telles que celles réservées aux jeunes et aux personnes vivant avec un handicap, ont également permis de révéler des talents locaux, notamment Léa SANDWIDI et Jules SAWADOGO chez les jeunes de moins de 18 ans.

Un marathon aux multiples facettes
Au-delà des performances sportives, le marathon a marqué les esprits par son volet humanitaire. Un château d’eau, financé à hauteur de 25 millions de francs CFA, a été inauguré dans le village de Gorgo, répondant à des besoins vitaux pour la population locale. Par ailleurs, des cartes d’identité burkinabè ont été délivrées à 1 000 personnes, des vivres distribués aux déplacés internes, et des tricycles remis à des coopératives féminines.

Un symbole de résilience pour le Sahel
Présidé par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de TAMBÈLA, l’événement a reçu un soutien appuyé des autorités et des partenaires internationaux.

Pour Ousmane SANDWIDI, président du comité d’organisation, le succès du marathon dépasse le cadre sportif : « Cette édition prouve que la paix est un objectif partagé. Malgré les défis, nous avançons sur le chemin de la résilience et de la souveraineté. »

Le ministre des Sports, Roland SOMDA, a salué cette initiative, qui « incarne la cohésion sociale et la recherche permanente de paix. Le sport fédère et doit devenir un langage universel pour rassembler les nations ».

Un avenir prometteur
Avec des ambitions d’élargissement et un appui croissant des partenaires, le Marathon de la paix s’affirme comme un rendez-vous incontournable, non seulement pour les amateurs de sport, mais aussi comme un vecteur d’unité et de diplomatie culturelle pour les États du Sahel.

W. Augustin SANDWIDI, Observateur Civitac, Koupéla

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