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Service public de l’eau : Le Laboratoire Citoyennetés pour une amélioration de sa gestion dans des communes partenaires du programme DEPAC-2

Le Laboratoire Citoyennetés a convié, les 14 et 15 novembre 2019, à Koudougou, des collectivités et OSC partenaires du programme DEPAC-2 pour un atelier de cadrage du processus d’appui au renforcement de la gouvernance des ouvrages hydrauliques. L’atelier a ainsi mobilisé les communes de Diapangou dans la région de l’Est, Lèba dans la région du Nord, Poa et Koudougou dans la région du Centre-Ouest, et a permis aux participants de créer un cadre de concertation en vue de préciser, clarifier et avoir une compréhension commune de la mission d’appui-conseil aux Associations des usagers de l’eau (AUE).

Financé par la Coopération suisse, le programme DEPAC, dans son axe 1 mis en œuvre par le Laboratoire Citoyennetés, vise à accompagner les AUE des communes partenaires dans l’amélioration de la gouvernance du service public de l’eau sur leur ressort territorial. Le constat, après des études diagnostiques sur le fonctionnement des AUE de ces communes, a révélé cependant une situation peu reluisante.

Et cet atelier de cadrage a permis de :
• Présenter et échanger sur l’état des lieux du fonctionnement des AUE dans les communes partenaires de DEPAC-2
• Présenter et échanger sur les objectifs spécifiques de l’appui-conseil technique aux AUE des communes pilotes partenaires du programme DEPAC-2 pour une gestion efficace et durable des ouvrages hydrauliques afin de garantir la continuité du service public de l’eau potable
• Présenter et échanger sur les résultats attendus de l’appui-conseil technique aux AUE
• Présenter et échanger sur la méthodologie de travail pour atteindre les objectifs définis et les résultats attendus

L’eau, une question centrale dont la résolution demande l’implication de tous
Présent à l’atelier, le Secrétaire permanent du Laboratoire Citoyennetés, Armand Joseph KABORÉ, a expliqué que l’eau est une question centrale sur laquelle les populations attendent beaucoup des collectivités territoriales. « Elles attendent aussi de l’Etat central qu’il règle le problème, mais ce dernier ne peut pas agir efficacement si les collectivités ne sont pas au cœur de ce processus », a-t-il ajouté. Ainsi, pour que ce service public puisse être fourni de manière efficace, durable et transparente, plusieurs acteurs doivent intervenir, à savoir les services de l’Etat, les collectivités, les Associations des usagers de l’eau, les associations de citoyens telles que les panels de contrôle citoyen, les associations qui font de la veille et de l’interpellation.

Si pour l’instant le programme intervient dans quatre collectivités, l’idée, selon M. KABORÉ, « c’est de voir avec ces communes quels types de processus on peut développer pour que, de façon durable et stratégique, les différents acteurs s’approprient pleinement leur rôle et jouent efficacement leur partition pour que la problématique de la gestion durable de l’eau soit une question centrale et gérée de façon efficace ».

Un atelier qui se veut différent des autres
À la différence des ateliers où il est question simplement de former des élus ou des AUE, sans pour autant chercher à savoir ce qu’il en est après, le LC, avec cet atelier, a développé une approche plus intégrée pour que tous les acteurs interagissent et jouent ensemble leur rôle de façon durable afin que la question de l’eau soit très bien traitée. C’est pourquoi, au cours de ces deux jours, l’atelier s’est tablé sur des échanges et des partages d’expérience. Les représentants des communes de Diapangou, de Koudougou, de Lèba et de Poa, de même que ceux des OSC impliquées dans le processus, ont fortement apporté leurs contributions lors de l’atelier.

Cet atelier aura permis de revisiter comment la question de l’eau est traitée, les problèmes qui se posent tels que les problèmes de structuration, de gouvernance au sein des structures chargées de gérer l’eau, les problèmes de gestion financière et aussi les problèmes de mobilisation des ressources. Les maires de Lèba et de Diapangou, à qui demande a été faite de clôturer les travaux, ont chacun dit que c’est un honneur pour leur commune d’être choisie parmi tant d’autres pour faire l’expérience. « D’ores et déjà, je puis affirmer que nous n’allons pas faillir parce que l’engagement politique y est. Nous allons mettre les moyens nécessaires pour que ce qui a été demandé puisse effectivement être mené dans la commune », a promis le maire de Diapangou.

Romuald Windenonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Koudougou

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