Le 19 décembre 2019, le Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) a organisé la 2e édition de la redevabilité sociale dans la salle de conférences de Pacific Hôtel, sur le thème : « La culture de la transparence et de la redevabilité pour une cohésion sociale au Burkina Faso ». Cette rencontre, qui a regroupé environ deux cents (200) participantes et participants issus de structures de l’Etat, de la société civile, du secteur privé, de syndicats, de partenaires de coopération, entend se poursuivre jusqu’au 20 décembre 2019.

A la suite de la première édition qui s’est tenue l’année dernière sur le rôle de la redevabilité sociale dans la promotion de la bonne gouvernance et l’amélioration de la qualité du service public, la présente édition vise, elle, à approfondir la réflexion sur les questions d’engagement citoyen en vue de la demande d’amélioration de la qualité du service public offert aux citoyens. En outre, elle vise à fournir des connaissances sur les éléments fondamentaux de l’offre de redevabilité et les mécanismes de gestion des plaintes dans l’administration publique et de l’offre sociale du service public aux citoyens. En effet, le président du CNOSC-BF, Jonas HIEN, explique que « Depuis la situation difficile que traverse notre pays, le président du Faso et le gouvernement ne cessent d’appeler et d’interpeller toutes les forces vives de la nation à jouer leur partition afin de venir à bout à toute tentative de division des Burkinabè. Répondant à ces appels, le Conseil national des organisations de la société civile voudrait apporter sa part de contribution à la construction d’un peuple solidaire, uni et conscient que l’union et la cohésion sociale constituent une arme de sécurité du pays ».

Cette activité du CNOSC a été possible grâce à l’accompagnement du Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne. Ce programme vise à renforcer les mécanismes de redevabilité, de transparence, de participation citoyenne, en vue d’instaurer une culture de bonne gouvernance au sein des structures publiques bénéficiaires. Il est mis en œuvre à travers trois composantes : 1) le renforcement de la participation citoyenne et la redevabilité, 2) l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures et la gestion de la dépense publique, 3) le soutien aux associations et organisations de la société civile à travers le fonds d’intervention rapide, dans lequel s’inscrivent les actions du CNOSC. Pour Pierre BICABA, représentant le président de cette édition, le Premier ministre Christophe DABIRÉ et le parrain, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon SAWADOGO, « Cette conférence traduit la volonté des Organisations de la société civile de répondre à l’appel du président du Faso aux forces vives en faveur de la cohésion sociale. Ce thème est parfaitement en phase avec les défis majeurs du mandat du président du Faso, qui sont, entre autres, la culture de la transparence ».

Ces deux jours de travaux seront meublés par des communications sur des thématiques en lien avec le thème central. L’innovation majeure de cette édition porte sur la reconnaissance du mérite de structures de l’Etat et des Organisations de la société civile qui se sont distinguées dans l’offre de leurs services.

Anaïs MONÉ, Obsrvatrice Civitac, Plateau central