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Protection de l’environnement : l’association Le Baobab et ses partenaires se concertent à Koudougou

L’Association Le Baobab a organisé, en partenariat avec l’Association pour la Promotion de l’Agroforesterie et de la Foresterie (APAF-Burkina) et l’APAD-Sanguié, un atelier bilan et de concertation avec les points focaux, les élus locaux et les associations de protection de l’environnement. La rencontre s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre du projet "Renforcement des capacités d’adaptation et d’atténuation de 4 000 producteurs-rices face aux risques de changement climatique", mis en œuvre dans les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié, et plus précisément dans 6 villages, à savoir : Sakoinsé, Lâ, Nariou, Bonyolo, Kinkianli et Goundi.

Évaluer le niveau d’atteinte des résultats du projet, analyser les difficultés rencontrées pour une meilleure réorientation des objectifs, informer les autorités locales sur les avancées majeures du projet, et favoriser les échanges d’expérience entre les bénéficiaires et les structures œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement, tels ont été les objectifs de cet atelier qui s’est déroulé dans la cité du Cavalier rouge.

Un bilan plutôt satisfaisant
Beaucoup d’actions ont été conduites lors des six premiers mois de mise en œuvre du projet. Il s’agit notamment de la mise en place d’un point focal par village composé d’un élu local, un représentant coutumier et trois représentant-e-s des bénéficiaires. « En mettant en place ce dispositif, il s’agit pour nous de faire en sorte que le projet puisse intégrer toutes les sensibilités et mette en avant tous ces acteurs. Ce sont des personnes ressources qui travailleront à l’ancrage du projet », confiera plus tard le Coordonnateur de l’association Le Baobab, Fulgence YAMÉOGO. A cette activité s’ajoutent la plantation de 6 200 plants dans les champs collectifs et individuels et forêts villageoises, la sensibilisation sur l’approche agroforesterie/agroécologie dans les 6 villages (200 personnes formées à cet effet). La création et la diffusion d’une pièce de théâtre dans les 6 villages avec environ 1 500 spectateurs et la formation des pépiniéristes des 6 villages concernés ont été les autres activités menées sur le terrain.

Moment de partage d’expérience

Si l’ensemble de ces activités laisse voir un bilan satisfaisant, des difficultés n’ont pas manqué. Et selon les participants à l’atelier, elles se résument à la présence des termites qui s’attaquent aux racines des plants, la divagation des animaux, les feux de brousse, ou encore la difficulté de transport des plants dans les champs. Mais, à en croire M. YAMÉOGO, sa structure et les deux autres partenaires qui accompagnent la mise en œuvre du projet travailleront toujours avec l’ensemble des parties prenantes afin que des solutions idoines soient trouvées.

Les actions à venir dans le cadre du projet
Après ce bilan des actions menées, les prochains pas s’inscrivant toujours en droite ligne de la mise en œuvre du projet ont été déclinés. Il sera question, tout d’abord, et ce dans les jours à venir, de l’organisation d’une formation en techniques de défense et de restauration des sols. Il s’agira par la suite de l’installation des pépinières dans chaque village, la plantation de 10 000 arbres dans les champs, l’identification et la mise en place d’une convention de protection d’un parc végétal par commune, l’aménagement de sites antiérosifs/restauration des sols et, enfin, un deuxième atelier de concertation.

Mais, d’ores et déjà, M. YAMÉOGO a laissé entendre qu’au regard des résultats obtenus à l’issue des six mois, il y a des motifs de satisfaction. Il en veut pour preuves la forte implication des populations à la base et les échanges qui existent entre les différentes zones concernées. Toute chose qui permet, selon lui, de trouver des solutions endogènes pour faire face aux difficultés rencontrées.

En rappel, le projet, lancé en juillet 2019, vise l’adaptation des techniques agricoles aux changements climatiques à travers le renforcement des capacités des acteurs de l’agroécologie et grâce au renforcement de l’écosystème local (reboisement, sauvegarde de la biodiversité et restauration des sols). Les actions menées devront contribuer à la diminution des gaz à effet de serre et à la réduction de la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets des changements climatiques. Financé par l’ONG Autre Terre et Brussels Environnement pour une durée de deux ans, le projet est mis en œuvre par un consortium de trois associations, à savoir Le Baobab, l’APAF-Burkina et L’APAD-Sanguié.

Romuald Windenonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Koudougou

     

 

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