Le 3 mai est une date gravée dans la mémoire des journalistes du monde entier. En effet, ce jour est dédié à la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Le Burkina Faso ne déroge pas à cette règle. A cet effet, le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ), comme à l’accoutumée, a organisé une conférence sur l’état de la liberté de la presse au Burkina.

La 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été placée sous le thème national : "Quel rôle pour le journaliste en situation de guerre ?". Ce thème est en parfaite cohérence avec celui retenu au niveau mondial, qui est : "La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale ".

Le discours d’ouverture de la cérémonie a été prononcé par le chargé de mission du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valentin KAMBIRÉ.

Le chargé de mission du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valentin KAMBIRÉ.

Pour lui, le thème choisi n’est pas fortuit. Il nous interpelle tous sur le rôle que doit jouer le journaliste en ce moment de guerre : « Le rôle du journaliste en temps de guerre doit être conforme aux aspirations d’abord des gouvernants et ensuite du peuple entier. Nous devons faire corps ensemble pour mener à bien la bataille qui est la nôtre, à savoir la libération du territoire. Et c’est ça l’objectif premier du Gouvernement. »

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Plusieurs activités ont marqué cette Journée mondiale de la liberté de la presse au Centre national de presse Norbert-Zongo. Un panel, le rapport sur l’état de la liberté de la presse au Burkina Faso, le lancement du Prix Marie-Soleil Frère de la meilleure journaliste, et le traditionnel tournoi de football interjournalistes du 3 mai.

Reporter Sans Frontières (RSF) a délivré son classement mondial de la liberté de la presse. Pour cette année 2024, le Burkina Faso est classé 86e sur 180 pays. Ce qui marque un recul du pays en termes de liberté de la presse, qui perd notamment 28 places.

Journée mondiale de la liberté de la presse au Burkina Faso, les acteurs réfléchissent sur le rôle du journaliste en période de guerre.

En marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le CNP/NZ a procédé au lancement du Prix Marie-Soleil Frère de la meilleure journaliste burkinabè. Ce prix, institué depuis 2010, vise à encourager plus d’engagement dans la production d’œuvres journalistiques.

Le prix récompensant les meilleures productions journalistiques dans les catégories radio, télé, presse écrite et presse en ligne a aussi été lancé. Les genres concernés par ce prix sont l’interview, le reportage et l’enquête.

Pour rappel, le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP/NZ) a pour mission de contribuer à améliorer la situation de la liberté d’expression et de la presse au Burkina Faso et en Afrique en général.

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Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou