FASOVEIL : « Nous sommes convaincus que ce projet sera bien mis en œuvre », exalte Julien Tiendrébéogo du Secrétariat exécutif national de Politique nationale de Développement
L’atelier méthodologique, qui s’est tenu les 29 et 30 mars 2023 à Ouagadougou, a rassemblé plus d’une soixante de participants. L’objectif de cette activité était de permettre aux OSC partenaires de cerner les différents enjeux pour une meilleure mise en œuvre du projet FASOVEIL. Ce projet est une initiative du Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle et soutenue par l’Union européenne et la Coopération suisse. A l’issue de l’atelier, nous avons recueilli l’avis de quelques acteurs qui interviennent dans la mise en œuvre du projet.
Denis VINCENTI, Représentant Pays de la Fondation Hirondelle au Burkina Faso.
« Nous envisageons, avec les OSC, trouver des émissions intéressantes pour les auditeurs. »
« Cet atelier permet véritablement, d’un point de vue par rapport à l’engagement de la Fondation Hirondelle, d’avoir un lien entre la Fondation et les sept (07) OSC qui ont été sélectionnées. Et on peut découvrir leurs projets. Pour nous c’est très important parce que la rédaction travaillera avec ces OSC, donc on a vraiment besoin de connaitre tous ces projets. Nous menons déjà des activités sur le terrain. Depuis janvier (2023) ces activités sont davantage dirigées vers FASOVEIL et les problématiques de redevabilité. Le programme phare c’est cette émission sur BF1 sur la redevabilité. Nous envisageons, avec les OSC, trouver des émissions intéressantes pour les auditeurs. »
Babou ZIO, chargé de programme du projet FASOVEIL au Laboratoire Citoyennetés.
« Conduire ensemble le projet pour un succès total »
« Un atelier, à l’instar de l’atelier méthodologique, comme les objectifs des termes de références nous disaient, c’est de permettre aux différents acteurs de comprendre les enjeux du projet et également pour construire et valider un certain nombre de démarches consensuelles pour qu’ensemble nous puissions conduire le projet pour un succès total. Il y a déjà eu ce genre d’initiatives et FASOVEIL vient tirer leçon, prendre appui sur toutes ces initiatives pour en faire la meilleure possible en matière de veille citoyenne dans l’influence des politiques publiques au Burkina Faso. Il fallait donc mobiliser tous les acteurs (07 OSC, opérateurs de Coordination et les partenaires étatiques) qui pourront nous accompagner dans la mise en œuvre du projet."
Lire aussi : FASOVEIL : les acteurs en conclave pour mieux cerner les différents enjeux du projet
Parlant du nombre d’OSC, il s’agit d’un processus, le projet va durer quatre (04) ans mais pour une première étape nous avons compté commencer avec sept OSC pour cette année et progressivement nous allons combler les cinq autres. C’est aussi en tenant compte des thématiques de l’Union européenne. Pour finir, nous demandons l’accompagnement des uns et des autres, que ce soit les médias, les structures du secteur public qui sont véritablement les sources d’information. Nous sollicitons aussi l’accompagnement technique qui pourra nous permettre d’atteindre les objectifs de ce projet. »
Mouniratou LOUGUE, chargée de projet au Studio Yafa, Fondation Hirondelle Burkina.
« Nous fondons beaucoup d’espoir en ce projet »
« Les actions du Studio Yafa, dans le cadre de FASOVEIL, ont lieu de juillet 2022 à 2026 et chaque année nous prévoyons de mettre en œuvre un certain nombre d’actions. C’est essentiellement des activités de production en lien avec les sept (07) thématiques de FASOVEIL. Également, des productions radiophoniques et télévisuelles, ce sont des activités d’appui aux médias partenaires que sont les radios. Nous avons trente-six radios partenaires inscrites sur FASOVEIL, avec l’objectif d’atteindre 40 radios partenaires à la fin du projet. Et aussi des activités de formations à destination de journalistes et techniciens et des directeurs de radios partenaires.
Les défis auxquels nous faisons face sont d’ordre sécuritaires, actuellement avec les radios partenaires et aussi en termes de production. En effet, lorsque nous organisons les formations et les productions, pour les formations par exemple, il faut déplacer les représentants des radios partenaires dans les zones où ont lieu les formations. Mais certaines zones sont inaccessibles par la route. Ainsi, nous faisons, par moments, recours au vol par avion pour faire venir les participants.
Nous fondons beaucoup d’espoir en ce projet, autrement il n’aurait pas son sens. C’est parce que nous croyons à un changement, en des possibilités d’atteindre les résultats visés que nous mettons en œuvre ce projet. Et nous avons vraiment envie de changer les choses en termes de suivi des politiques publiques en passant par les sept thématiques communautaires. Nous avons espoirs, nous y croyons. »
Tiendrébéogo W. Julien, chargé d’études au Secrétariat exécutif national de Politique nationale de Développement.
« Nous saluons l’initiative de ce projet qui est en phase avec les organisations de développement »
« Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions pour la stabilisation et le développement, la question de la veille citoyenne est ressortie comme une priorité de développement. Il s’agit d’un engagement des organisations de la société civile, mais aussi des citoyens à titre individuel, d’accompagner les actions du gouvernement à travers une participation d’interpellation, de contribution, une adhésion et une harmonisation des politiques publiques. Pour cela nous saluons l’initiative de ce projet qui est en phase avec les organisations de développement.
A notre niveau, il faut rappeler que notre mission c’est la coordination du dispositif national destiné à la Politique nationale de développement. Notre appui est essentiellement stratégique. Les accompagner pour que les orientations qui seront définies dans le cadre du projet soient nettement en phase. Notre appui est également technique pour les orienter vers les politiques sectorielles dans lesquelles la mise en œuvre du projet va s’inscrire.
Notre institution est largement disposée à accompagner les partenaires. Nous sommes d’ailleurs convaincus que ce projet sera bien mis en œuvre, parce que des OSC ont été retenues sur la base de leurs expériences sur le terrain. Beaucoup parmi elles ont le statut d’utilité publique (Exemple : le REN-LAC, le CGD). C’est la qualité et la légitimité des organisations qui portent le projet qui justifient cette confiance. Ce sont aussi des organisations qui produisent des rapports périodiques. Le projet a fait le choix de travailler avec des OSC crédibles qui interviennent dans des secteurs qu’ils connaissent bien ; c’est donc un indice de crédibilité de l’action. Pour terminer nous encourageons les parties qui mettront en œuvre le projet de conjuguer les efforts afin que ce qui a été prévu soit fait ».
L’opinion publique jadis très peu considérée dans l’analyse des politiques publiques, se fait de plus en plus présente dans nos contrées actuelles. Cela signifie donc que les populations ont pris conscience de son utilité. Nous souhaitons bon vent à tous les acteurs de mise en œuvre du projet FASOVEIL.
Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou.
Partager sur :
Le 18 septembre 2024, l’Association Monde Rural Burkina (AMR-BURKINA) a marqué une nouvelle étape dans son engagement en faveur de l’autonomisation des jeunes de la région du Sahel. À travers son (…) Lire la suite
Le jeudi 3 octobre 2024, une délégation conduite par Momini SAWADOGO, le PDS, est allée rencontrer les bénéficiaires des infrastructures du PUDTR présentement en cours d’exécution. La cellule MOS (…) Lire la suite
Cent enfants issus de familles vulnérables ont vu leur avenir éclairci grâce à l’initiative de Maimouna BA, une femme engagée originaire de la région du Sahel. Face aux défis exacerbés par la (…) Lire la suite