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Sécurité alimentaire au Burkina : le Réseau des organisations paysannes pour une synergie d’action (ROPSA) affute ses armes pour un meilleur suivi citoyen de la politique alimentaire

Le Réseau des organisations paysannes pour une synergie d’action (ROPSA) a organisé un atelier de réflexion pour la définition d’une méthodologie et des indicateurs pour le suivi des politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Cet atelier s’est tenu à Ziniaré du 7 au 8 novembre 2023. Il a regroupé les différents acteurs étatiques et de la société civile du monde agricole. Il s’est tenu dans le cadre du programme FASOVEIL, cofinancé par l’Union européenne et la Coopération suisse au Burkina

La veille citoyenne est le moyen offert à la société civile pour accompagner l’action gouvernementale et assurer une gouvernance vertueuse. Convaincu de la nécessité de cette veille citoyenne, le programme FASOVEIL s’est donné pour ambition de renforcer la culture démocratique à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne. C’est dans cette optique que le suivi citoyen des politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle a été confié au ROPSA à travers le Projet de suivi citoyen des politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso (PSC/PSAN_BF) . Pour plus d’efficacité, le ROPSA a organisé cet atelier pour définir une méthodologie et opérer le choix des indicateurs. Cet atelier a aussi eu pour objectif de contribuer à la mise en place d’une plateforme nationale de veille inclusive et opérationnelle et d’un Groupe de réflexion et d’anticipation sur les politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle (GRAP/SAN).

Lire aussi : Agriculture au Burkina : Le ROPSA-B met en place une plate-forme de plaidoyer et un groupe de réflexion sur les politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle

Dès l’entame de cet atelier, Maurice SANDWIDI, coordonnateur des projets du ROPSA, a présenté aux participants le ROPSA. Il a d’abord rappelé l’objectif général du projet, qui est de contribuer au renforcement de la culture à travers l’influence des politiques publiques alimentaires et démocratiques en faveur d’une sécurité durable pour l’intérêt général. Il a ensuite évoqué leur approche en ces termes : « Il s’agira d’une démarche de co-construction qui reposera fondamentalement sur des consultations avec la base à travers des concertations dans les différentes régions du pays. » C’est par cette approche qu’ils entendent assurer le suivi citoyen sur la distribution des céréales aux Personnes déplacées internes (PDI), ainsi que la distribution des intrants agricoles subventionnés par l’État et ses partenaires.

Dr Moïse KABORÉ, modérateur de l’atélier.

Le Dr Moïse KABORÉ a donné une communication sur les différents principes d’une méthodologie, afin de permettre aux participants de faire un choix conséquent des principes et des indices pour l’élaboration du questionnaire. Il a d’emblée précisé que « le contrôle citoyen n’est pas de chercher une représentation statistique, mais de voir comment ceux qui sont incapables de parler en temps normal aux acteurs de l’État peuvent prendre la parole pour donner leur point de vue ». Il a par ailleurs évoqué les avantages de la production des données alternatives qui puissent donner une autre lecture de l’action publique. De ces avantages nous retenons, entre autres, la prise en compte des sans-voix, la considération de la satisfaction du citoyen dans l’exécution de l’action publique, ainsi que l’aspect économique de cette démarche. Évoquant en toute objectivité les inconvénients, Dr KABORÉ a précisé que les opinions de cette démarche peuvent être taxées de jugement de valeur, sans oublier le risque que ces données puissent paraître comme des réquisitoires.

Les participants en travail de groupe.

Éclairés par ces principes universels, les participants ont, dans un premier temps, à travers un partage d’expériences, défini les indicateurs de chaque domaine d’action. Cela leur a permis de proposer en travaux de groupe des questions qui aideront à renseigner chaque indicateur identifié. La mise en commun fut une occasion de réajustement des questions formulées. Satisfait de cet atelier, Inoussa SAWADOGO a, au nom du ROPSA, remercié tous les participants pour leur participation réelle à la production de ce questionnaire.

Yves Joël YANOGO, Observateur Civitac, Ouagadougou

     

 

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