Les communicateurs et les journalistes de la région du Centre-Sud se sont réunis, ce mardi 28 novembre 2023, dans le cadre de la deuxième session de concertation des Hommes de médias. Organisé par la Direction régionale de la communication du Centre-Sud, le cadre de concertation se veut un espace de renforcement de capacités et de partage d’expériences.

La Direction régionale de la communication du Centre-Sud a organisé la deuxième session du cadre de concertation des journalistes et communicateurs de la région, ce 28 novembre 2023, à la salle de réunions de la mairie. Tenue sous le thème « Lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : quelle contribution des médias du Centre-Sud à l’effort de paix ? », cette deuxième session a servi de cadre pour les professionnels de l’information et de la communication du Centre-Sud de se pencher sur leur appui à la consolidation ou au retour de la paix dans la région du Centre-Sud en particulier et au Burkina Faso en général. Elle a également constitué de cadre de réflexion et de partage d’expériences entre les aînés et les jeunes participants de la communication et du journalisme.

Ousmane TRAORÉ pendant sa communication.

La deuxième session de concertation s’est déroulée autour de trois communications. La première, présentée par le Directeur régional de la communication des Cascades, Ousmane TRAORÉ, a porté sur la liberté de la presse en temps de guerre. Le paneliste a, d’abord, rappelé l’importance de la liberté d’expression. « La liberté de la presse est importante pour garantir que les citoyens puissent recevoir et partager les informations qui ne sont pas manipulées et qui ne servent pas les intérêts de particuliers », a-t-il situé avant d’appeler les journalistes et communicateurs au respect des règles et principes de la liberté d’expression dans leur métier.

Quant au deuxième communicant, Mahamadi ZANGO, journaliste aux Éditions Sidwaya, dont l’exposé est intitulé « Lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : quelle contribution de médias du Centre-Sud à l’effort de paix ? », il s’est appesanti sur la responsabilité sociale du journaliste. Pour lui, le journaliste, par sa profession, joue un rôle social et assume des responsabilités publiques importantes. Dans le contexte actuel du Burkina Faso marqué par la crise sécuritaire, les attentes sont énormes à l’endroit du journaliste et du communicateur. Ainsi, il appelle les participants au professionnalisme et à la culture de la responsabilité sociale pour ne pas tomber dans les travers de la loi au regard de la sensibilité du contexte.

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La photo de famille.

Pour joindre l’utile à l’agréable, la DRC a invité le Secrétaire permanent/Centre national de lutte contre le Sida à partager des informations sur les maladies sexuellement transmissibles. Sa communication a porté sur la lutte contre le VIH. Cette communication, selon le SP/CNLS, est de rappeler aux Hommes de médias de la région leur rôle dans la sensibilisation des populations pour réduire le taux de prévalence.

Le Directeur régional de la communication, Moussa TAMBOURA, à l’issue de la concertation, a exhorté les participants à s’investir par leur profession à l’effort de paix en restant professionnels.

Wilfried Hugues ZONGO, Observateur Civitac, Manga