La commune de Sapouy a tenu son premier conseil de santé du premier semestre de l’année 2023. C’était le 12 décembre 2023, dans la salle de conférences de la mairie. L’objectif de la rencontre était de dresser le bilan des activités du plan d’action pour le premier semestre de l’année 2023, de présenter les conditions d’ouverture des officines MEG et les conditions d’exercice des tradipraticiens, et de présenter le fonctionnement des Comités de gestion des établissements de santé (COGES).

Trois communications ont articulé le premier conseil de santé de la province du Ziro. La première a porté sur la présentation du bilan des activités du premier semestre de l’année 2023. Pour la deuxième communication, il s’agissait de présenter les conditions d’ouverture des officines MEG et d’exercice pour les tradipraticiens. La troisième, quant à elle, a porté sur le fonctionnement des Comités de gestion des établissements de santé (COGES).
Lire aussi :Burkina Faso : l’industrialisation du système de santé à l’ère du numérique au cœur d’une foire internationale

Pour le premier semestre, le conseil de santé présente un bilan d’un taux d’exécution de son plan d’action de 81%. Selon Dr Cheick Omar SANOGO, Médecin-Chef du District sanitaire de Sapouy, le bilan du plan d’action est satisfaisant. « Il est satisfaisant parce que nous avons un taux de 81% d’exécution des activités et un taux d’absorption des ressources de 97%, sans compter les indicateurs. Lorsque nous comparons les indicateurs par rapport à l’année précédente, nous constatons beaucoup d’amélioration. »

Dr Cheick Omar SANOGO, le Médecin-Chef du District sanitaire de Sapouy.

La deuxième communication a porté sur les conditions d’obtention d’autorisation d’ouverture des dépôts MEG et d’obtention d’autorisation d’exercice pour les tradipraticiens et l’ouverture de dépôts MEG. Il s’agissait de souligner l’importance de respecter la réglementation pour garantir la santé des populations.

Le Dr Cheick Omar SANOGO, Médecin-Chef du District sanitaire de Sapouy, a, à cet effet, interpellé la population sur l’utilisation de produits de tradipraticiens non reconnus par le ministère de la Santé. « Nous avons tenu à présenter les conditions d’exercice de la médecine traditionnelle ici au Burkina, parce que nous vivons une triste réalité où des tradipraticiens exercent sans l’autorisation du ministère de la Santé. Il fallait que nous revenions là-dessus parce que nous rencontrons des cas pas intéressants dus à la prise de certains médicaments de la pharmacopée traditionnelle. »

Le fonctionnement des Comités de gestion des établissements de santé (COGES) a été également abordé lors du conseil de santé. Il est ressorti que les activités des COGES ne sont pas rémunérées. Les COGES ont un mandat de 3 ans renouvelable.

Saïba ZOROMÉ, haut-commissaire de la province du Ziro.

Saïba ZOROMÉ, haut-commissaire de la province du Ziro, a indiqué qu’il était nécessaire que les COGES s’impliquent dans la gestion des centres de santé. « Nous avons constaté qu’il y a des centres de santé qui ont des difficultés en matière de salubrité. Nous avons invité les COGES à travailler sans attendre l’appui de l’État pour que nous puissions avoir un cadre de vie sain et propre. »

Ce premier conseil de santé de l’année 2023 de la province du Ziro a connu la participation des présidents des Délégations spéciales des différentes communes et des chefs des services techniques de la province.
Lire aussi : Renforcement de capacités : Des COGES outillés

Elza NONGANA, Observatrice Civitac, Sapouy