Bobo-Dioulasso : les jeunes engagés pour la gouvernance de l’Internet

Ce samedi 16 octobre 2023, l’association Initiative pour la Gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (IGF-BF) a organisé la première édition du Forum des jeunes sur la gouvernance de l’Internet. Placée sous le thème : « Modèle de gouvernance multi-parties prenantes de l’Internet : rôles et responsabilités des acteurs clés », cette activité s’est penchée sur plusieurs questions, dont les enjeux de l’Internet, ses opportunités et ses menaces, la cyberprudence et l’intelligence artificielle.

La première édition du Forum des jeunes sur la gouvernance de l’Internet, placée sous le thème : « Modèle de gouvernance multi-parties prenantes de l’Internet : rôles et responsabilités des acteurs clés », s’est tenue ce samedi 16 octobre 2023 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Initiative de l’association Initiative pour la Gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (IGF-BF), cette activité a été précédée de l’École sur la gouvernance de l’Internet, qui a réuni une cinquantaine de jeunes de la ville de Bobo-Dioulasso. Durant 48h, ces jeunes ont eu droit à plusieurs formations, notamment la connaissance de l’écosystème de l’Internet, la cybersécurité, les dangers, les opportunités en termes d’emploi et d’entrepreneuriat et la législation en lien avec Internet. L’École sur la gouvernance de l’Internet est à sa troisième édition, tandis que le Forum national sur la gouvernance de l’Internet est à sa dixième édition. Pour les organisateurs, il était crucial d’organiser ce premier forum pour les jeunes parce qu’ils sont les plus exposés et les plus grands utilisateurs d’Internet. La session de Bobo-Dioulasso intervient après celle de Ouagadougou.

Selon Hermann OUÉDRAOGO, président de IGF-BF, le but de ces 72h est de former sur la gouvernance de l’Internet en vue d’avoir une masse critique de personnes qui vont être sensibilisées sur la gouvernance de l’Internet et pouvoir être à leur tour des ambassadeurs dans leurs milieux et leurs domaines pour en parler avec leur entourage. « À long terme, il envisage un impact plus grand : « D’ici deux ans, trois ans, que nous puissions avoir des personnes qui comprennent la gouvernance de l’Internet, qui puissent vraiment agir pour que nous puissions avoir un Internet sûr, qui nous ressemble et qui répond à nos valeurs. »
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Selon les propos de Joseph YIGO, représentant de la Gouverneure de la région, « ce n’est plus à démontrer : Internet aujourd’hui est devenu un outil qui transcende le Burkina Faso ». Allant dans ce sens, Hermann OUÉDRAOGO a expliqué que l’un des objectifs de cet événement est de s’assurer que l’Internet, malgré son développement et son expansion, puisse vraiment correspondre à nos valeurs et qu’on puisse, en tant qu’État, assurer notre souveraineté numérique à travers une régulation qui respecte les droits et devoirs des différents internautes.

Il a terminé en ajoutant qu’Internet n’est pas un endroit de non-droit : « Si on enfreint certaines règles, on peut être poursuivi comme dans la vraie vie. »

D. Mouniratou GOUMBANÉ, Observatrice Civitac, Bobo-Dioulasso

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