La première session du Comité de prévision sur la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) s’est ouverte ce jeudi 14 mars à 9h à Ouagadougou. La cérémonie est placée sous la présidence du ministre délégué chargé de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (MARAH), Amadou DICKO.

La situation alimentaire et nutritionnelle conjoncturelle du pays est marquée par les effets négatifs de la crise sécuritaire, de dérèglement du temps de la saison hivernale, etc. C’est dans ce contexte que s’est tenue la première session du Comité de prévision sur la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) de l’année 2023, avec pour objectif principal d’apprécier de façon participative l’issue de la campagne agropastorale 2022-2023 et les perspectives alimentaire et nutritionnelle.

Le ministre délégué chargé de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Amadou DICKO.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre délégué chargé de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (MARAH), Amadou DICKO, a demandé aux participants de faire preuve d’objectivité et d’esprit critique tout au long des travaux afin que les conclusions éclairent davantage les décideurs. « Pour ce faire, départons-nous des analyses partisanes qui, en certaines circonstances, font croire à l’utilisation de notre cadre à d’autres fins », a-t-il affirmé.

Il n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers, aux plans national et régional, qui ne cessent d’accompagner les autorités du Burkina Faso dans la quête permanente d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.

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Quant au Directeur général des études et des statistiques sectorielles, Gustave SOMÉ, « cette session pourrait être un cadre déclencheur de toutes les mesures que les autorités viendront à prendre pour assurer à chaque Burkinabè une alimentation suffisante et saine pour mener une vie digne ». Pour lui, les prévisions montrent qu’il y a un excédent global en matière céréalière pour 2024.

Le Directeur général des études et des statistiques sectorielles, Gustave SOMÉ.

Cependant, des disparités sont observées. Il a été révélé que 16 provinces seront dans une situation déficitaire. Des mesures correctrices ont été prises par le Gouvernement pour venir en aide à ces zones affectées. Il s’agit, entre autres, de la distribution de vivres, la mise à disposition des ménages et personnes vulnérables des intrants pour leur apprendre à produire.

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Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou