Métier féminin au Burkina Faso : l’association ’’Art du fil’’ rencontre les femmes pour une séance d’information

Pour permettre aux femmes qui travaillent dans le domaine du fil de mieux promouvoir leurs activités, l’association ‘’Art du fil’’ a organisé une séance d’échange d’informations et de partage d’expériences au profit des femmes intervenant dans le domaine. C’était ce samedi 20 avril 2024 à Ouagadougou.

C’est une rencontre qui vise à passer l’information sur l’existence du projet ‘’Art du fil’’ afin de mieux conduire les activités futures du métier du fil au profit des femmes exerçant dans le domaine de la broderie, du crochetage, du tricotage, du macramé et du perlage.

Rosine KIBORA, qui est la présidente de l’association, dit : « La rencontre de ce matin, c’est d’informer les femmes sur l’existence de cette structure, l’objectif que vise la structure, qui est principalement la promotion de leurs activités. Beaucoup travaillent dans l’ombre et notre objectif c’est de rendre visibles ces femmes pour qu’elles puissent écouler leurs produits. »

Elle explique que depuis quelques années des efforts sont faits par le Gouvernement pour valoriser les produits locaux, mais les métiers du fil semblent marginalisés. Selon elle le domaine est prometteur et pourrait davantage créer des emplois et contribuer au développement de l’économie du pays.

Et d’ajouter : « Aujourd’hui, si vous voulez un koko donda ou un faso danfani, vous savez où aller, mais ce n’est pas le cas pour les métiers du fil. Pourtant, c’est un domaine qui génère et qui pourrait générer plus si des efforts sont faits aussi dans ce domaine. Ces femmes qui travaillent dans le tricotage et bien d’autres métiers du fil ont du talent et elles font des objets de qualité. Donc si elles obtiennent de l’accompagnement, elles pourront contribuer au développement du pays. »

Plus de 150 femmes exerçant dans le domaine, parmi lesquelles des déplacés internes, pourront bénéficier de formations de renforcement de capacités et des opportunités d’écoulement de leurs produits.

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Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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