Sapouy : environ 200 millions de francs CFA pour la mise en œuvre du Projet de développement intégré communal PDIC/REDD+

Le Projet de développement intégré communal de Sapouy a été lancé le lundi 20 novembre 2023. Il a pour objectif de mettre en œuvre un ensemble d’activités diversifiées, cohérentes et intégrées dont l’objectif est de promouvoir la séquestration du carbone, réduire les facteurs directs et indirects de la déforestation et de la dégradation des forêts. Il interviendra dans 3 villages dans la commune de Sapouy, et sa réalisation s’élève à un montant d’environ 200 millions de francs CFA pour une durée de 2 ans.

La commune de Sapouy franchit une étape cruciale vers un avenir durable avec le lancement officiel du Projet de développement intégré communal (PDIC REDD+). Il s’agit d’un ensemble d’activités diversifiées, cohérentes et intégrées dont l’objectif est de promouvoir la séquestration du carbone, réduire les facteurs directs et indirects de la déforestation et de la dégradation des forêts. Il a une durée de 2 ans.

À cet effet, 3 espaces de conservation ont été identifiés dans les villages de Souboaré, Nelyiri et Tiaben Kasso au sein de la commune de Sapouy. Ces zones seront le terrain d’actions privilégiées pour des projets visant à renforcer les capacités locales, à promouvoir des pratiques agricoles durables et à préserver les ressources naturelles.

Lire aussi : Sapouy : la Délégation spéciale approuve la version provisoire du projet de développement intégré communal

Selon Sami Basile KAM, assistant en suivi-évaluation du Projet de gestion durable des paysages communaux (PGPC/REDD +) de l’antenne de Koudougou, le PDIC de Sapouy comporte une quarantaine d’activités pour un montant global d’environ 200 millions de francs CFA.

« Nous avons des activités de type 1, comme la réalisation des activités de reboisement dans les espaces de conservation et la réalisation de pare-feu. Pour les activités de type 2, nous avons la mise en place des comités de gestion des périmètres maraîchers, l’élaboration de chartes foncières et la mise en place de cahiers de charges pour la gestion les différentes infrastructures qui seront réalisées. Et pour les activités de type 3, nous avons les activités agro-sylvo-pastorales, l’agriculture en lien avec les produits forestiers non ligneux et maraîchers ».

Un engagement vers le développement durable
Le PDIC/REDD+ est bien plus qu’un simple programme environnemental. C’est une vision intégrée du développement qui cherche à équilibrer la croissance économique, la préservation de la biodiversité et l’amélioration de la qualité de vie des communautés locales. Le lancement de cette initiative démontre l’engagement de la commune de Sapouy pour un avenir durable et inclusif.

Le président de la Délégation spéciale de la commune de Sapouy, François KABORÉ, a souligné l’importance de ce programme en invitant les différents participants à travailler pour la réussite du projet. « J’invite chacun à travailler pour la réussite de ce projet. Je sais que vous mesurez l’ampleur de la mission qui nous a été confiée, et j’ai espoir qu’à l’issue des deux ans, nous aurons un taux de réalisation de 100%. »

Les PDIC/REDD+ proviennent du Projet de gestion décentralisée des forêts et espèces boisées (PGDFEB), porté par la Banque mondiale. Les Projets de développement intégré communaux pour la REDD+ (PDIC/REDD+) visent à assurer des investissements dans 32 communes. Leurs activités visent à contribuer à l’atteinte de l’objectif général du Programme d’investissement forestier (PIF) du Burkina Faso, qui est de réduire la déforestation et la dégradation des forêts.

Ils ont aussi pour objectif de renforcer les capacités des communes sur les questions de séquestration de carbone, de diminution des pressions sur les écosystèmes forestiers, grâce à une meilleure gouvernance, un développement socio-économique local respectueux de l’environnement et une gestion durable des ressources forestières et des espaces boisés.

Lire aussi : Environnement : à Ouahigouya, la Fédération nationale des groupements Naam lance l’opération « revivre »

Elza NONGANA, Observatrice Civitac, Sapouy

Partager sur :