La section Nord de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a organisé, ce jeudi 4 avril 2024, une rupture collective à Ouahigouya. Cette rupture collective du jeûne voulue par les organisateurs, dont l’objet est de promouvoir le dialogue interreligieux, le vivre-ensemble et la paix, a connu la présence de plusieurs autorités administratives, religieuses et coutumières.

Dans l’objectif de promouvoir la paix, l’union, la tolérance et le vivre-ensemble dans un contexte de crise sécuritaire difficile, les responsables religieux au Nord ont décidé d’organiser une rupture collective entre musulmans et responsables de service, autorités, fidèles d’autres communautés religieuses en ce temps de jeûne.

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Pour le président de la FAIB Nord, Cheick Sidi Moctar, cette rupture collective est un moment de communion et de rapprochement entre les différentes religions, une union de prière pour le retour de la paix au Burkina Faso. Il a félicité les invités qui ont accepté cette invitation, qui est un symbole de fraternité et de vivre-ensemble pour lui.

Le Gouverneur de la région du Nord, Issouf OUÉDRAOGO, tout en saluant cette initiative de la FAIB, soutient que cette rupture collective constitue l’essence même du Ramadan. Pour lui, ce mois de pénitence est un mois de partage, de vivre-ensemble et de cohésion sociale. Par ailleurs, le Gouverneur, lors de son allocution, a invité l’ensemble des religieux à multiplier les prières pour un retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Une vue des autorités administratives présentes à la rupture collective.

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L’initiative est également bien appréciée au sein des invités. Pour eux, ils sont dans un pays en quête de réconciliation et de paix. Un tel geste est un signal fort pour dire qu’ils sont les grains d’un même panier.

Abdoulaye OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Ouahigouya