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Le Salon international féminin du livre de Ouagadougou valorise les écrits féminins

L’Association les Pionnières du Livre (APL) a tenu, du 17 au 20 avril 2024, le Salon international féminin du livre de Ouagadougou (SIFLO). Cette première édition entend inspirer les jeunes femmes à s’impliquer davantage dans la création littéraire.

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Avec l’avènement des Nouvelles techniques d’information et de communication, le livre est de plus en plus relégué au second plan. La plume féminine, elle aussi, se raréfie en Afrique. L’Association les Pionnières du Livre (APL) veut donc apporter sa contribution à l’édification de la littérature africaine en général et celle féminine en particulier. La présidente du comité d’organisation du salon, Rose Gloria Kouevi DÉDÉ, avait effectivement, lors de la conférence de presse, souligné le besoin pressant d’un tel salon : « Moi, j’ai beaucoup voyagé. Tu arrives dans les différents salons, c’est deux ou trois livres écrits par les femmes que tu trouves. Donc moi, je me suis dit pourquoi pas créer un salon qui va inciter les jeunes femmes à s’y mettre. Au Burkina Faso il y a plus d’une centaine de livres écrits par des femmes. Malheureusement ils ne sont pas promus, donc ils ne sont pas connus », déplore-t-elle.

Ayouba PORGO, responsable de l’Édition Africa.

Présent à ce salon, Ayouba PORGO, responsable de l’Édition Africa, a donné sa vision sur l’avenir du livre, avant de se prononcer sur ses attentes de ce salon. « C’est vrai que le livre ne nourrit plus son homme, mais il y a beaucoup d’opportunités qui sont créées actuellement et qui mettent en valeur les livres. Ce salon en une. Je me dis qu’avec toutes ces initiatives qui sont en train de promouvoir le livre et la lecture, on peut garder espoir. Ainsi, nous attendons d’abord de ce salon la visibilité et la promotion, ainsi que des rencontres, des échanges avec les autres acteurs du domaine. Nous voyons que ce sont des opportunités comme ça qui permettent aux auteurs de faire voir leurs productions et de gagner le marché aussi », déclare-t-il avec conviction.

Librairie HOFIO était également présente à SIFLO. Cette librairie, selon les dires de son représentant Adama KARAMBIRI, est spécialisée dans la vente et distribution d’ouvrages professionnels, universitaires, scolaires, ainsi que des équipements scientifiques et éducatifs. Il demeure lui aussi optimiste quant à l’avenir du livre. « Le livre reste toujours au premier plan, parce que l’homme a toujours soif d’apprendre, de se cultiver. Malgré l’avènement du digital, on sent toujours beaucoup d’engouement pour les livres physiques. Je pense que le livre a encore de beaux jours devant lui, parce qu’avec le digital on a de la sensation. Mais lorsqu’on veut vraiment se donner du temps d’approfondir nos connaissances ou de profiter d’un bon roman avec de très belles histoires, le livre est meilleur », argumente-t-il.

« En réalité ceux qui n’aiment pas lire ont un problème avec le support », dixit Christelle AKOSSI.

A ce salon étaient présentes des écrivaines d’autres nationalités, comme la juriste ivoirienne Christelle AKOSSI. Passionnée par la littérature, elle est présente à cette première édition avec son entreprise Conscience nouvelle pour contribuer, par ses œuvres, à l’éveil de conscience africaine. Heureuse d’être à ce Salon international féminin du livre de Ouagadougou (SIFLO), elle nous présente la particularité de ses œuvres : « J’ai mis un recueil de pensées en place, je suis au tome 2 et je l’ai aussi sous plusieurs formes. La déclinaison de cette pensée se fait sur d’autres supports. Vous avez quelques pensées et recueils de citations sur différents supports comme la tasse, que j’appelle la tasse pensante. Il y a aussi le support papier en un calepin. Je résume tout dans des pensées et sous des formes accessibles. Quelquefois les gens me disent qu’ils détestent lire. En réalité, ceux qui n’aiment pas lire ont un problème avec le support. Il fallait alors trouver d’autres moyens. J’ai fait donc ce déplacement pour m’adresser à la mentalité, afin d’éveiller les consciences. Quand on fait ce genre d’événements surtout pour la femme, nous nous devons d’être là, pour magnifier la femme, apporter notre expérience. C’est vraiment une très bonne opportunité pour la réalisation de mes objectifs », dit-elle.

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Yves Joël YANOGO, Observateur Civitac, Ouagadougou

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