16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) : l’association Taafé Vision et l’Union Européenne jouent leur partition
En marge des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), l’association Taafé Vision, en partenariat avec l’Union européenne, a organisé une activité le jeudi 30 novembre 2023, à Ouagadougou. L’ordre du jour de la rencontre a porté sur une projection de courts métrages suivie d’un panel. Cette activité a été placée sous la présidence de la ministre en charge du Genre, Nandy DIALLO/SOMÉ.
À l’initiative des Nations unies, la campagne de sensibilisation et d’action dénommée « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre » a lieu chaque année, du 25 novembre au 10 décembre. Période au cours de laquelle de nombreuses institutions et associations mènent des actions pour sensibiliser au fléau des VBG et montrer leur engagement dans ce domaine.
À cet effet, l’Union européenne au Burkina Faso a proposé, pour la campagne 2023, plusieurs actions, dont l’organisation d’une projection de courts métrages sur les VBG, suivie d’un panel et d’un cocktail.
L’ambassadeur désigné de l’Union européenne au Burkina Faso, Daniel Aristi GAZTELUMENDI, a prononcé le mot de bienvenue de cette rencontre.
Dans son allocution, l’ambassadeur de l’UE au Burkina Faso a défini la situation que traversent les victimes de VBG comme étant un fléau. « C’est un fléau, la violence faite aux femmes et aux filles. C’est d’ailleurs l’un des piliers du programme des droits de l’Homme de l’Union européenne 2019-2027 ; l’un des chantiers qui nous occupent ici au Burkina Faso et un peu partout dans le monde », a-t-il affirmé. Il a par ailleurs félicité l’adoption de la loi portant prévention, répression et réparation des violences à l’égard des femmes et des filles ainsi que la prise en charge des victimes de ces violences.
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L’objectif de l’activité, de façon générale, est de sensibiliser sur la question des violences de genre et de mobiliser toutes les parties prenantes pour une prévention et une prise en charge efficace des victimes. Spécifiquement, cette activité a eu pour objectif de donner la visibilité aux courts métrages engagés sur les VBG produits par les élèves réalisatrices de Taafé Vision, de lancer le débat sur la contribution du cinéma à la lutte contre les VBG et de penser des solutions pratiques aux problèmes soulevés dans les films.
En ce qui concerne les courts métrages projetés, il s’agit des films :
• « Le poids du déshonneur », de la réalisatrice Maïmouna LENGLENGUÉ, qui traite de violences conjugales, du rôle de la famille, des voisins dans ces cas de figure ;
• « Kanu », de la réalisatrice Adja OUATTARA, qui évoque les violences sexuelles en temps de guerre.
Pour la réalisatrice Adja OUATTARA, les personnes qui s’enrôlent dans les pratiques terroristes sont le plus souvent des victimes. Elles sont victimes du manque d’amour. « Si autour de nous nous essayons de semer de l’amour, nous récolterons des hommes empathiques pour une société plus paisible et harmonieuse. »
Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou
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