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FASOVEIL : dernière session de formation de la Fondation Hirondelle sur la prise de parole des femmes dans les médias

« Prise de parole en public et dans les médias », tel est le thème de la formation initiée par la Fondation Hirondelle dans le cadre de la mise en œuvre du Projet FASOVEIL depuis le 13 novembre 2023. Ce mardi 5 décembre 2023 à Loumbila, 12 femmes issues de 4 OSC y ont pris part, bouclant ainsi cette session de formation sur la prise de parole en public et dans les médias.

Le projet « Faciliter la veille citoyenne et la redevabilité avec la société civile » (FASOVEIL) est une initiative conjointement soutenue par la Coopération suisse (DDC) et l’Union européenne. Il comprend deux volets, à savoir le renforcement des capacités des OSC et la coordination générale du programme pour l’amélioration des politiques publiques ; et une deuxième composante qui porte sur la production et la diffusion de contenus médias de qualité des actions de redevabilité des OSC sur les politiques publiques. Deux mandataires ont été désignés pour faciliter la mise en œuvre opérationnelle de ce projet. Il s’agit du Laboratoire Citoyennetés (ACE-RECIT) pour le premier volet, et de la Fondation Hirondelle pour le second.

Djènèba SAWADOGO, participante recevant son attestation de participation des mains de la formatrice Stéphanie ZONGO.

Le lundi 4 décembre 2023 a été consacré à la prise de parole en public, et le mardi 5 décembre, pour la prise de parole dans les médias.

Lire aussi : FASOVEIL : la Fondation Hirondelle renforce les capacités de 80 femmes en prise de parole en public

Le représentant pays de la Fondation Hirondelle/Studio Yafa, Denis VICENTI, était présent ce mardi 5 décembre 2023 à Loumbila. Il a souhaité la bienvenue à toutes les participantes et a rappelé les objectifs de la formation. Il a par ailleurs partagé son expérience sur certaines difficultés qu’il a rencontrées durant sa carrière de présentateur en France.

La prise de parole dans les médias peut paraître à la fois facile et dénuée de toute contrainte, ou alors très difficile et stressante. En parlant de médias, on fait tout de suite allusion à la télé et à la radio, occultant ainsi un grand canal d’expression de plus en plus prisé : les réseaux sociaux. Beaucoup de gens font de nos jours très peu attention à la portée de leurs interventions (publications, commentaires, etc.) sur les réseaux sociaux. Tandis que lorsqu’il s’agit de prise de parole devant des médias, très vite monte le stress.

Pour ces raisons, selon la formatrice Stéphanie ZONGO, aucune intervention/prise de parole ne devrait être stressante, encore moins négligée. Il faut un juste milieu. D’où la nécessité de connaître un bon nombre de règles à mettre en pratique. Des règles qu’elle a enseignées à travers plusieurs modules.

La journée dédiée à la formation sur la prise de parole dans les médias a été essentiellement pratique. Avec la formatrice, les participantes ont simulé une émission radio.

Exercice de simulation d’une émission radio pendant la formation de prise de parole dans les médias.

En effet, formées en groupes de 3 personnes (dont la journaliste et les deux invités), il a été question pour chaque participante de se mettre dans la peau de son personnage, dans le cadre d’une émission radiophonique fictive. Un exercice très intéressant qui a permis à chacune de relever ses forces et ses faiblesses en la matière, puisqu’elle a été filmée.

Une participante a bien voulu nous livrer ses impressions sur la formation. Il s’agit de Odette TOÉ, chargée du projet Genre à l’ONG ORCADE (Organisation pour le renforcement des capacités de développement) qui intervient dans le domaine de l’exploitation industrielle et artisanale de l’or au Burkina Faso.

Odette TOÉ, chargée de projet Genre à l’ONG ORCADE, participante à la formation.

Pour Odette TOÉ, cette formation en prise de parole est une première. « J’ai toujours été dans un domaine où j’ai toujours pris la parole. Je fais beaucoup de communications à travers mes activités, devant des publics plus ou moins larges. Ma participation à la formation est motivée par ma volonté d’améliorer ma prise de parole en public pour mieux me faire comprendre et mieux passer le message. Dans le projet que je pilote, il y a un volet émission télé et radio. J’anime à cet effet des émissions de sensibilisation sur les bonnes pratiques dans les secteurs de l’exploitation artisanale de l’or tous les trois mois. Je pense que cette formation me permettra, à travers les modules que j’ai suivis, d’améliorer ma prise de parole en public et dans les médias », a-t-elle affirmé.

Odette TOÉ, comme bon nombre de participantes, sort de cette formation satisfaite. Satisfaite mais pas entièrement, car, d’après elle, deux jours de formation ne suffisent pas pour s’imprégner des contours essentiels de la prise de parole en public et dans les médias. Cependant elle salue cette belle initiative de renforcement de capacités.

Notons qu’au terme de la formation en prise de parole en public et dans les médias, des attestations ont été remises aux participantes. Au total 84 femmes ont été formées sur la prise de parole en public et dans les médias.

Lire aussi : FASOVEIL : les organisations partenaires renforcent leurs synergies en vue de rendre leurs actions complémentaires

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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